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A bientôt 20 ans, Tom Le Guillou compte déjà plusieurs courts-métrages à son actif. Originaire de Châtellerault, le jeune homme se passionne pour la réalisation vidéo depuis le collège et met toutes les chances de son côté pour en faire son métier.
Longtemps, ça n’a été qu’un simple passe-temps, partagé d’abord avec son grand-père, un amateur de vidéo, puis avec son petit frère. Mais depuis la classe de 3e et son tout premier tournage, Bienvenue en enfer, Tom Le Guillou s’est juré qu’il ferait de la réalisation « toute (sa) vie ». L’expérience, conclue par une projection au cinéma Les 400 Coups, l’a grisé. « On avait construit une équipe, avec plein de gens autour… Le film vaut ce qu’il vaut aujourd’hui, mais c’était un beau projet. » Une vocation était née.
Désormais, à bientôt 20 ans, Tom souhaite intégrer les bancs de la CinéFabrique de Lyon ou de l’Ecole nationale supérieure de l’audiovisuel, à Toulouse. En attendant de pouvoir y candidater -niveau Bac+2 requis- le jeune homme est en hypokhâgne. Option cinéma, bien entendu. « On fait beaucoup d’écrit pour développer notre message et trouver la meilleure manière de raconter des histoires. » Son thème de prédilection ? « J’aime montrer que rien n’est jamais tout noir ou tout blanc dans les relations humaines, qu’elles ne sont pas aussi simples. »
« Je mise sur la motivation »
Un objet traverse la plupart de ses productions : le smartphone. « On l’utilise énormément, sans plus vraiment voir les choses telles qu’elles sont. Moi le premier. Le poser et réfléchir sur le monde, ça peut donner des envies de création. Paradoxalement, j’en ai quand même besoin pour mettre en avant mes projets. C’est un élément que j’amène à mon insu. » Et qui nourrit son dernier court-métrage, Deus Ex Machina, tourné dans le centre Afpa de Châtellerault avec sa fidèle équipe. Tom a soumis ce petit film de cinq minutes au concours de création étudiante du Crous. Verdict en mai. « Le plus dur dans ce milieu, c’est d’avoir des contacts. Je mise tout sur la motivation et sur ce que je peux faire. »
Et motivé, l’aspirant cinéaste l’est assurément ! Pour pouvoir se lancer « dans des projets toujours plus ambitieux » et financer son matériel, Tom est devenu auto-entrepreneur l’été dernier : il facture ainsi des clips qu’il réalise en parallèle de ses études pour des artistes et des entreprises. « Je dors très peu, confie ce fan de Noë et de Tarantino, dans un sourire. Pour l’instant, ça suit. » Jamais en panne d’inspiration, l’ancien élève du LP2i se consacre aujourd’hui à l’écriture d’une websérie qu’il espère tourner entre mai et juillet, à Toulouse et Châtellerault. Une histoire de cambriolage « un peu dystopique » qu’il partagera sur sa chaîne YouTube, comme toutes ses réalisations. Restez connectés !
DR - Benjamin DupuyÀ lire aussi ...
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jeudi 21 novembre