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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
C’est le genre de rendez-vous que la pandémie a effacés des tablettes depuis deux ans. Remarquez, réunir soixante à soixante-dix personnes, en vase clos, pendant un week-end complet, n’est pas la meilleure idée par temps de Covid. Libéré des contraintes sanitaires (masque et pass vaccinal), le Techstars Startup week-end va donc pouvoir se tenir dans des conditions normales, de vendredi soir à dimanche soir, à Cobalt, après une édition 2021 en visio. Le repaire du SPN va se transformer en bulle de créativité débridée. « L’objectif, reconnaît Rita Ghermani, c’est de mélanger les publics (étudiants, salariés...) et d’insuffler un esprit entrepreneurial, avec un maximum de bienveillance, d’ouverture et de respect des autres. » La chargée de missions est rompue à l’exercice, ce sera le quatrième temps fort du genre depuis 2018.
Les organisateurs, le SPN, Grand Poitiers et Pépites, tablent sur une cinquantaine de participants. Premier exercice assigné : « pitcher » leur projet en soixante secondes chrono pour le faire découvrir aux autres. Charge à leurs compères de voter pour leurs préférés. Une dizaine d’idées sont retenues et des équipes projet se forment. « En général, les groupes sont formés au dîner ! » Ceux qui le souhaitent peuvent rester phosphorer sur place, les autres dormir avec un rendez-vous fixé le lendemain matin à 9h. « Un premier atelier permet aux porteurs de projet d’évoquer la question du besoin utilisateur », abonde la cheffe de projet développement et innovation du SPN. A la sortie, direction la rue pour valider leur marché auprès des Poitevins. Place ensuite à des temps d’échange avec des mentors, experts-comptables, banquiers, développeurs, spécialistes de l’accompagnement... Guillaume Pulyk en sera. Son rôle ? « Prendre de la hauteur, questionner l’idée, donner des clés pour enrichir la réflexion... La rencontre permet la créativité et il faut laisser l’imaginaire se nourrir tout en ramenant les participants à des normes de réalité », répond le chargé de mission de l’incubateur Pope, spécialiste de l’Economie sociale et solidaire, deux Startups week-ends à son palmarès.
Evidemment, tous les projets ne se transforment pas en entreprise, à l’issue des pitchs du dimanche, qui débouchent sur la remise de quatre prix. Mais au SPN, on est assez fier de dire que Graphonémo (cf. Le 7 n°520) a vu le jour un week-end de 2018, tout comme Dpliance un an plus tard. « On apprend beaucoup et on passe par toutes les émotions. On dit souvent qu’il y a un avant et un après Startup week-end », conclut Rita Ghermani. Nouvelle illustration en fin de semaine.
Plus d’infos sur spn.asso.org.
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