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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
Depuis le 1er janvier 2022, la France préside le Conseil de l’Union européenne et pousse ses pions en faveur d’un développement des dispositifs communs. Ainsi, l’enveloppe dédiée au programme Erasmus + va-t-elle doubler entre 2021 et 2027, soit 26Md€ contre 14,7Md€ entre 2014 et 2020. Au Lycée pilote innovant international, on n’a pas attendu la hausse record du budget pour favoriser les mobilités, dans un sens comme dans l’autre. « On accueille entre 70 et 80 étudiants internationaux par an, confirme le proviseur Damien Dubreuil et une centaine de nos élèves (sur 600, ndlr) partent à l’étranger. »
La semaine dernière, à l’occasion d’une énième visite dans la « capitale de l’Education nationale », Jean-Michel Blanquer a eu un aperçu de la dimension internationale du LP2i... notamment par ses professeurs. Au début de sa carrière, Pauline Marin a passé trois semaines en Pologne, à Lublin et Wroclaw. « Une semaine et demie dans chaque ville, confirme la professeure d’anglais. C’était une expérience extraordinaire. J’ai été assez impressionnée par le relationnel entre les profs et les élèves. » Sa collègue Laure Jouve a, elle, évoqué l’importance de la Semaine internationale dans cet établissement labellisé Eduscol depuis 2019. On y parle anglais -of course-, on échange autour des cultures des uns et des autres... Bref, on cultive l’esprit européen et au-delà avec six délégations qui viennent de pays étrangers.
Au LP2i, même les profs de maths ne perdent pas leur latin dans ce maelström interculturel. Ainsi, Sébastien Dherissard a passé un mois en Hongrie pour « découvrir le système éducatif », une expérience « très enrichissante ». A tel point qu’il entretient toujours des liens avec un réseau d’enseignants en Pologne, en Belgique, au Danemark et en Turquie. L’international, c’est aussi des liens moins charnels et plus virtuels -via eTwinning notamment-, Covid oblige. Mais en termes d’ouverture, rien ne remplace la semaine qu’a passé Noah à Copenhague ou ses camarades en Norvège ou en Allemagne. « L’Europe est essentielle, on a pleinement conscience. Ce n’est pas pour rien que le programme Erasmus est l’un des grands succès de la construction européenne, plaide Jean-Michel Blanquer. Erasmus bénéficie aux étudiants mais aussi aux lycéens et aux futurs professeurs qui se destinent à ce métier. On a été freiné dans les mobilités du fait de la crise sanitaire, mais elles vont pouvoir reprendre et c’est une bonne nouvelle », conclut le ministre.
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