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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
Vous avez débuté votre carrière dans la chanson et êtes aujourd’hui humoriste… Qu’est-ce qui a mal tourné ?
« (elle éclate de rire) Quasiment tout, il n’y a rien qui allait ! En vrai, le choix entre chanson et humour m’a toujours torturée. Les deux me passionnaient, ainsi que l’écriture. Et un jour, j’ai voulu faire une comédie musicale comique. C’est à ce moment-là qu’une amie m’a invitée à un concours d’humour. Et malheureusement, je l’ai gagné ! C’était un cadeau empoisonné car il fallait que j’écrive 20 minutes de sketch supplémentaires pour faire la première partie de Lamine Lezgad. Et c’est comme ça qu’est né mon spectacle. »
Plusieurs chansons rythment votre spectacle. Votre marque de fabrique ?
« On peut dire ça. Pour le moment, je me sens bien sur scène avec ce bébé piano. Mais je ne m’interdis pas de faire du stand-up. Je ne révolutionne rien. Au premier abord, ça peut même faire un peu vieillot, très chanté. Mais je trouve que ça apporte du rythme, de la légèreté… Ca aère le spectacle, qui passe finalement hyper vite. »
Vos sketchs tournent beaucoup autour de la maternité. Une source d’inspiration inépuisable pour vous ?
« Je croyais que la source serait épuisable, mais non ! J’adore parler de ce nouveau monde qu’on découvre, jour après jour, en devenant parent. C’est ce qui, moi, me fait infiniment rire. Je suis une passionnée de ma gamine, je m’inspire beaucoup de ses réflexions qui sont juste magiques et me surprennent à chaque fois. Si elle a un potentiel d’humoriste ? Ce n’est pas son projet, mais elle sait déjà jouer de certaines situations (rire). »
En tant qu’humoriste, comment avez-vous vécu ces deux dernières années, entre confinements, reports de spectacle… ?
« Je l’ai très mal vécu, c’était frustrant. J’évitais de regarder mon agenda de dates annulées ou reportées. On essaye alors de se réinventer : j’ai fait des chansons et des vidéos partagées sur mes réseaux sociaux, j’ai aussi écrit un livre de petits conseils à lire au 15e degré… Je n’ai pas été dans l’inaction. Là, je savoure pleinement cette dernière tournée. Après, il sera temps de passer à autre chose car, au bout de quatre ans, le spectacle vieillit. »
Vous travaillez déjà sur le prochain ?
« Disons que l’idée grandit en moi. Je n’ai rien d’écrit, mais j’ai les grandes lignes. Le cinéma ? J’ai des projets mais je ne peux pas en parler. Ca m’attire, oui. J’ai beaucoup aimé jouer dans Je te veux, moi non plus (avec Inès Reg, ndlr). Venant de la comédie musicale, de la troupe, je n’étais pas intimidée par le travail en plateau. Au contraire, c’est le fait de jouer seule sur scène qui me faisait peur, au début. »
Et la Vienne, le Futuroscope, vous connaissiez ?
« Je suis allée au Futuroscope, mais c’était il y a trente ans. J’en garde un bon souvenir, ça a dû beaucoup changer depuis. Je vais d’ailleurs faire la surprise à ma fille, de l’emmener au parc avant le spectacle ! »
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