Aujourd'hui
Prévue d’abord à la mi-2020, puis au second semestre 2021, la vague artificielle de la Technopole du Futuroscope se concrétisera finalement « avant l’été 2022 », selon Laurent Hequily, dirigeant de la société bordelaise Waveriding. Plus d’une trentaine d’équivalents temps plein seront recrutés pour gérer l’accueil, le surfshop et l’espace restauration.
Le premier papier dans ces colonnes remonte à avril 2019. Deux ans et demi et une crise sanitaire plus tard, le projet de vague artificielle sur le lac de la Technopole du Futuroscope entre toujours dans les plans de Laurent Hequily. Ce sera d’ailleurs son site pilote, d’autres vagues devant naître à Libourne-Saint-Emilion, Torcy-Vaires et Aix-les-Bains. « Le Covid a fait glisser les choses, convient le patron de Waveriding. En même temps, cette période nous a permis de compléter les études dans un laboratoire près d’Orly. On coche aujourd’hui toutes les cases ! »
Laurent Hequily est fier d’annoncer le partenariat avec GB Investissements. Le groupe nantais exploitera le restaurant du lac voisin, inoccupé depuis plusieurs années. « Ce lieu servira de point de restauration mais aussi de surfhouse. » Au total, 35 équivalents temps plein seront recrutés pour animer l’activité, avec un investissement estimé à 4,6M€. Les esquisses du futur spot, réalisées par le cabinet d’architecture Where is Bryan interpellent ou donnent l’eau à la bouche, c’est selon.
« Un modèle du siècle dernier »
Ce qui est certain, c’est qu’en pleine polémique autour des piscines artificielles -un projet dans les Landes est particulièrement contesté-, le concept Okahina Wave se présente en « véritable alternative. Nous avons été les premiers à dénoncer des projets tels que ceux de Wavergarden en Espagne, ajoute le dirigeant. Qu’est-ce qui se passe sous l’eau ? Quelle est la consommation d’énergie ?... Les piscines à vagues en béton, c’est un modèle du siècle dernier. Le surf doit évoluer, comme la société. Quelque part, les polémiques nous ont permis de nous rapprocher d’associations environnementales, même si les discours de greenwashing font du mal. On a engagé notre propre bilan carbone avec un cabinet spécialisé. »
Okahina Wave intègre une réflexion globale autour de la biodiversité. Son dispositif, de 24 mètres de diamètre, s’érige en quelques semaines et se démonte dans les mêmes délais. « Sous et autour de la structure, nous positionnerons donc des récifs où les poissons pourront venir s’abriter. » Les mouvements d’eau évitent au-delà une prolifération des cyanobactéries, souvent à l’origine d’une baisse du taux d’oxygène et de la mort de poissons.
DR Why is Bryan
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