Aujourd'hui
Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
« L’entreprise « My link » vient de subir une attaque virale juste avant le lancement de son nouveau bracelet connecté. Vous avez 1h30 pour l’aider à se sortir de ce mauvais pas. » Le défi est lancé. Le nouvel escape game Mission connexion, proposé par l’Espace Mendès-France, comprend trois zones : l’une dédiée au marketing dans laquelle il s’agit de redéfinir, grâce à un algorithme, un profil-type de clients pour le fameux bracelet après la perte des données. La deuxième reproduit le bureau d’études. Dans la dernière zone, les joueurs sont entièrement immergés dans un atelier de production reconstitué en réalité virtuelle. Casque et lunettes vissés sur la tête, ils doivent réparer les robots tombés en panne après l’acte malveillant…
Les escape games sont toujours à la mode. Celui-ci a une double vocation. D’abord, s’amuser. Ensuite, découvrir toute l’étendue des métiers méconnus du numérique. Imaginé par Cap Métiers, structure dédiée à l’orientation à tout âge et financée par la Région Nouvelle-Aquitaine, ce jeu cherche en premier lieu à briser quelques a priori sur ce secteur relativement récent. Non, il n’est pas nécessaire d’avoir de très bonnes notes en maths pour devenir technicien de maintenance. Non, ces métiers ne sont pas réservés aux hommes et on ne reste pas forcément toute la journée seul devant son ordinateur. « On se prend vite au jeu, c’est idéal pour les collégiens », souligne Edith Cirot, responsable de la programmation à l’Espace Mendès-France.
Au-delà de développeur ou d’intégrateur, difficile de citer d’autres fonctions… Et pourtant, savez-vous que le secteur du numérique recouvre pas moins de 36 métiers ? Ce sont autant de possibilités qui s’offrent à ceux qui cherchent encore leur voie. 3 890 postes sont à pourvoir en Nouvelle-Aquitaine en 2021, dont 130 sur le bassin de Poitiers, selon l’enquête Besoins en main-d’œuvre initiée chaque année par Pôle Emploi. Seulement 23% des postes sont occupés par des femmes (source Insee 2018). Un autre préjugé qu’il s’agit désormais de battre en brèche.
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