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Entreprises - Le versement Mobilités devrait passer de 1,3 à 2% sur Grand Poitiers
Catégories : Politique, Environnement, Transports Date : mardi 14 septembre 2021Les élus du conseil communautaire de Grand Poitiers examineront le 24 septembre une délibération portant sur le versement Mobilités. L’exécutif propose de relever de 1,3% à 2% la taxe sur la masse salariale, cela dès 2022. Cette hausse de la fiscalité s’adresse à toutes les entreprises publiques et privées de plus de onze salariés (900 concernées), elle devrait permettre de porter le budget d’investissements de 9 à 11,3M€. « C’est nécessaire pour pouvoir rattraper le retard et investir dans de nouveaux projets, sachant que 56% des émissions de gaz à effet de serre dans l’agglomération sont liées aux transports », estime Florence Jardin. Le taux n’a pas été révisé depuis 2010 et aurait déjà dû l’être en 2021. Aux côtés de ses vice-présidents Sylvie Aubert et Frankie Angebault, la présidente de Grand Poitiers a réuni hier le premier comité des partenaires de la mobilité. L’occasion de présenter aux élus, représentants d’usagers et des entreprises (Medef, CPME, chambres consulaires) les projets concrets de Grand Poitiers. Sur les transports publics d’abord, « nous envisageons d’augmenter la fréquence des bus entre Poitiers et Chauvigny, de créer 13 allers-retours vers Lusignan (1M€), de renforcer l’offre sur les lignes les plus fréquentées 1, 2 et 3, de revoir la notion d’horaire d’été et de réfléchir aux besoins sur les zones d’activité », énumère Frankie Angebault. Pour favoriser l’usage du vélo, Grand Poitiers envisage de lancer un appel à manifestation d’intérêt d’ici la fin de l’année sur des vélos en libre-service. « Pas mal d’opérateurs nous ont sollicités depuis plusieurs années », assure Frankie Angebault. Achat de vélos cargo, de 150 VAE supplémentaires, aménagement de la voie cyclable Poitiers-Futuroscope et gommage des discontinuités cyclables s’ajoutent à la batterie de mesures. « Il ne s’agit pas juste d’un budget de rattrapage, mais bel et bien de proposer une nouvelle offre de services », conclut Sylvie Aubert.
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