Aujourd'hui
Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
Entre la théorie et la pratique, le collectif Entr’Action a choisi la seconde. Du 14 au 22 juin, une trentaine de jeunes, de 18 à 28 ans pour les plus âgés, se sont retrouvés dans la Vienne, à l’initiative de sept organisations européennes. La rencontre, organisée sous l’égide de l’Office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ), avait pour thème « rendre visible la lutte contre le racisme ». Et rien de tel que d’expérimenter le vivre-ensemble pour repousser les idées, les commentaires, les préjugés racistes. « Le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit, rappelle Saturnin Agbofoun, du collectif Entr’Action. Le challenge était d’identifier des actions, les leviers pour rendre visible la lutte contre le racisme. Il est ressorti des différents échanges qu’il était important de réagir pour ne pas banaliser, même des propos racistes qui ne sont pas vraiment conscients. »
Ne pas banaliser
Le séjour, partagé entre le Grand Recoin, à Montamisé, et Poitiers, a été émaillé d’animations linguistiques, pour découvrir la langue des uns et des autres, mais aussi d’ateliers culinaires, de soirées interculturelles… Des interventions extérieures sont venues alimenter la réflexion des jeunes. Pierre-Etienne Rouet, élu de Poitiers et Grand Poitiers, a donné une « vision institutionnelle de la lutte contre le racisme », un médiateur de quartier sa perception de terrain…
Preuve que de véritables liens se sont noués, le groupe WhatsApp, créé pour l’occasion continue d’être animé. « Une initiative similaire avait déjà eu lieu autour de la question de la démocrate digitale, note Saturnin Agbofoun. A travers ces échanges, il s’agit plus globalement de promouvoir la citoyenneté mondiale. » Pour prolonger la thématique développée lors de ce séjour, le collectif Entr’Action, par ailleurs à l’origine à Poitiers du dispositif Maeva (Mission d’accueil des étudiants.e.s venu.e.s d’ailleurs), envisage un partenariat avec SOS Racisme.
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