Aujourd'hui
Pour "7 à Poitiers", Michel Roger revient sur les conditions de sa nomination au poste de ministre d’Etat de la principauté de Monaco.
Quel sentiment vous inspire la confirmation de votre nomination au poste de ministre d’Etat (1) de la principauté de Monaco ?
«C’est d’abord une marque de confiance extraordinaire d’Albert II. C’est donc pour moi un grand honneur, de nouvelles responsabilités, mais aussi un changement de vie important.»
« J’occupais un poste de membre titulaire du Tribunal suprême depuis juillet 2007. Jusqu’à présent, les ministres d’Etat de la Principauté de Monaco étaient des préfets et des hommes politiques. En me choisissant, le Prince Albert a fait un choix différent. Cela montre sa capacité à s’adapter à un monde qui change. Je crois que c’est aussi, en partie, le résultat des nouveaux accords entre la France et la Principauté de Monaco. Désormais, c’est le Prince qui choisit son ministre d’Etat et la France donne son accord en ne formulant pas d’objection. Lorsque Albert II a fait part de son choix au président français Nicolas Sarkozy, celui-ci m’a dit. « Si le Prince Albert vous veut, allez-y ! »
« Le 29 mars à 15h lorsque j’aurai prêté serment devant le Prince Albert II. »
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