Pour "7 à Poitiers", Michel Roger revient sur les conditions de sa nomination au poste de ministre d’Etat de la principauté de Monaco.

Christophe Mineau

Le7.info

Quel sentiment vous inspire la confirmation de votre nomination au poste de ministre d’Etat (1) de la principauté de Monaco ?

«C’est d’abord une marque de confiance extraordinaire d’Albert II. C’est donc pour moi un grand honneur, de nouvelles responsabilités, mais aussi un changement de vie important.»

 Pouvez-vous nous éclairer sur les conditions de votre nomination ?

« J’occupais un poste de membre titulaire du Tribunal suprême depuis juillet 2007. Jusqu’à présent, les ministres d’Etat de la Principauté de Monaco étaient des préfets et des hommes politiques. En me choisissant, le Prince Albert a fait un choix différent. Cela montre sa capacité à s’adapter à un monde qui change. Je crois que c’est aussi, en partie, le résultat des nouveaux accords entre la France et la Principauté de Monaco. Désormais, c’est le Prince qui choisit son ministre d’Etat et la France donne son accord en ne formulant pas d’objection. Lorsque Albert II a fait part de son choix au président français Nicolas Sarkozy, celui-ci m’a dit. « Si le Prince Albert vous veut, allez-y ! » 

 Pourquoi, selon vous, le Prince Albert II vous a-t-il choisi ?

« Je crois qu’il a fait le choix d’un haut fonctionnaire français qui avait une expérience monégasque. Je crois aussi que mon expérience des cabinets ministériels et de l’administration française a pu jouer en ma faveur. »

 Quand entrerez-vous officiellement en fonction ?

« Le 29 mars à 15h lorsque j’aurai prêté serment devant le Prince Albert II. »

 

À lire aussi ...