Aujourd'hui
Le corps du président de l’université, Jean-Pierre Gesson, a été retrouvé lundi matin dans l’une des tourelles de la cathédrale de Poitiers. D’après les premiers éléments de l’enquête, il aurait été soumis à un rituel. La police et les services scientifiques du NCIES sont sur les rangs.
Une atmosphère particulièrement lourde règne ce lundi 1er mars à proximité de la cathédrale de Poitiers. Impossible de pénétrer dans l’édifice encerclé par la police. Le corps sans vie du président de l’université de Poitiers a été découvert par le concierge des lieux lors de sa prise de fonctions aux alentours de 7 heures du matin.
Une enquête de flagrance a immédiatement été ouverte par le procureur de la République afin de déterminer les circonstances de la mort. Une source proche de l’enquête évoque une scène de crime “effroyable”.
Entre rituel et vengeance
Jean-Pierre Gesson, 62 ans, aurait été retrouvé pendu. Son corps mutilé présenterait de multiples lacérations, réalisées semble-t-il, à l’aide d’un couteau. Sa main aurait été attachée au manche d’un poignard ornementé planté directement dans son plexus solaire. En outre, un calice placé sous la dépouille aurait servi à recueillir le sang et des bougies consumées auraient été disposées tout autour de l’ensemble.
Le président de l’université aurait-il subi un rituel ? Tout, dans cette mise en scène, le suggère. Un petit sac retrouvé suspendu au cou de la victime, accréditerait, par ailleurs, la thèse de la vengeance. La police technique et scientifique, membre du NCIES, aurait trouvé d’autres indices sur place…
Opération de com’
Stop ! Vous l’aurez peut-être deviné, toute cette histoire est fausse et ne vise qu’à servir les intérêts d’une opération de communication. Autrement dit, Jean-Pierre Gesson (partie prenante de cette supercherie) se porte comme un charme.
Tous ces détails (et bien d’autres à venir) serviront une enquête fictive montée de toute pièce par les doctorants dans le but de vulgariser les travaux menés au sein des laboratoires de recherche de l’université de Poitiers. “Nous sommes 24 thésards de toutes disciplines. L’enquête criminelle nous est apparue comme le meilleur moyen de faire participer tout le monde”, raconte Frédéric Chevalier, l’un des chefs de file de ce canular. “7 à Poitiers” a choisi de s’associer à cette démarche en lançant une série d’articles rapportant régulièrement les avancées de l’enquête. Chacun se concentrera sur l’action d’un laboratoire dans des domaines aussi variés que la géologie, l’informatique, la sociologie ou encore l’étude des civilisations médiévales. Un moyen original de découvrir ce qui se trame sur les paillasses de l’université de Poitiers. Affaire à suivre…
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