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Aujourd'hui
Doucine ou l’art du réemploi
Clara Schobert redonne vie aux matières oubliées en créant des tenues uniques à partir de textiles de seconde main et d’objets détournés. L’étudiante en informatique a fondé sa propre marque, Doucine.
Dans notre dernier dossier immobilier (n°502), les courtiers s’inquiétaient du resserrement des conditions de crédit, ordonné par le Haut conseil de stabilité financière en décembre 2019. Un an plus tard, le HCSF a fait marche arrière, en assouplissant les critères exigés par les banques. Le taux d’effort maximal -d’endettement en bon français- passe ainsi de 33 à 35%, tandis que la durée d’emprunt fixée à 25 ans maximum pourra s’étirer deux ans de plus en fonction du projet (neuf ou avec travaux). Bref, de quoi permettre à des primo-accédants d’envisager leur premier achat plus sereinement. Enfin, en théorie... « En pratique, la recommandation n’est pas encore appliquée, constate Magalie Mue, gérante du cabinet MCF. Et les banques exigent toujours un apport des emprunteurs. »
Desserrement ou pas, le marché de l’immobilier a passé 2020 sans encombre, malgré la crise sanitaire. « On a réalisé, à l’échelon national, un volume de ventes égal voire supérieur à 2019, soit plus d’un million de transactions », constate Benjamin de Tugny, président de la Chambre Charente-Vienne-Deux-Sèvres de la Fnaim. L’agent immobilier basé à Châtellerault se réjouit de l’effet Covid post-confinement dont la dynamique se fait encore sentir. Notamment auprès des investisseurs qui achètent pour louer derrière. « Une certaine rareté se met même en place, même à Châtellerault où les produits bien placés partent très vite, sans toutefois d’augmentation des prix. »
A Poitiers, Stéphane Roy n’hésite pas à dire que « tous les indicateurs sont au vert ». « Il y a une telle rareté qu’on manque de biens, ajoute le gérant de l’Agence du palais. C’est notamment dû à l’arrivée de clients parisiens venus ici pour trouver une meilleure qualité de vie ou d’investisseurs extérieurs qui veulent faire du locatif. » Et ceux-là n’ont pas de problème pour emprunter puisqu’ils paient comptant. « On sent vraiment que les agglos de notre taille sont très prisées et attractives », complète Stéphane Roy. 2021 ne semble pas partie pour le démentir, même s’il faut « rester prudent » selon Benjamin de Tugny. « L’immobilier repose avant tout sur la confiance », rappelle le président régional de la Fnaim. « On ne peut pas préjuger de ce qui va se passer sur le plan économique, renchérit son confrère poitevin. En attendant, l’année démarre sur les chapeaux de roue... »
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