Hier
Créée en juin dernier, l’association Kadanse propose des créneaux de danse autour de la « K-pop », ou pop coréenne. Les deux animatrices, Emilie et Fanny, se sont prises de passion pour ce courant musical singulier, très en vogue ces dernières années.
Une musique énergique et acidulée, des interprètes charismatiques, des clips rythmés, archi-chorégraphiés… Bienvenue dans l’univers de la « K-pop », ce courant musical venu de Corée du Sud. Le phénomène séduit aujourd’hui l’Occident, grâce à la viralité des réseaux sociaux et des plateformes de partage vidéo. « Depuis 2015-2016, la K-pop a pris une grosse ampleur, avec des concerts au Stade de France, explique Emilie. Beaucoup de groupes ont émergé grâce à Internet. Ils ont une influence exceptionnelle aujourd’hui. »
La Poitevine de 18 ans est tombée dedans il y a environ cinq ans, en découvrant des groupes comme BTS ou Blackpink. Elle a tout de suite accroché à ce mélange des genres, entre électro, pop et hip-hop, où la performance tient une place importante. « Les artistes de K-pop doivent être aussi bons en chant qu’en danse, précise Emilie. Pratiquant la danse depuis plus de dix ans, je me suis d’abord intéressée aux chorégraphies. »
Un spectacle en juin à La Quintaine
En 2016, avec son amie Fanny, Emilie relève le défi de monter un spectacle de danse « K-pop » au centre d’animation de Buxerolles. Devant l’intérêt suscité pour leur « tout petit truc », les deux jeunes filles créent donc un créneau dédié au sein de l’association. Elles enregistrent une quinzaine d’inscriptions dès la première année. « Il y a tout de suite eu une cohésion de groupe. La K-pop est quelque chose de très fédérateur, confie Emilie. Aujourd’hui, nous sommes soixante-dix, dont trois garçons. Certaines personnes viennent même de Chauvigny, Poitiers ou Vivonne. »
La section a pris son indépendance en juin dernier, pour se constituer en association. Kadanse est née. Évidemment, la crise sanitaire a freiné son activité. En temps « normal », elle propose deux créneaux « K-pop » le vendredi soir au lycée Aliénor-d’Aquitaine, à Poitiers ; un le samedi, à l’hôtel Ibis Futuroscope, puis un autre, une fois par mois à Naintré. « On travaille sur des chorégraphies existantes, que l’on adapte selon les groupes de niveau. » L’association, qui est présidée par Françoise, la maman d’Emilie, espère pouvoir proposer son spectacle de fin d’année, le 19 juin 2021 à La Quintaine. Et envisage aussi des ateliers avec d’autres « crews » (équipes de danseurs) de Paris. « Ça permet de transmettre, partager et faire des rencontres. »
Kadanse, contact : 06 95 26 39 90.
DR - Sébastien JawoÀ lire aussi ...
lundi 23 décembre