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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
Son arrivée
« Ça a été un processus très long et un peu fou pour obtenir mon visa et le test Covid. J’ai dû faire des allers-retours et produire pas mal de documents avant que tout soit bon. Jusqu’à soixante-douze heures de quitter les Etats-Unis depuis Chicago (il habite dans l’Ohio, ndlr), tout était encore flou mais je peux comprendre car on vit une crise unique. Si j’avais à comparer la situation entre la France et mon pays, je dirais qu’ici les règles sont mieux respectées. Les gens acceptent globalement de porter le masque. Un exemple : je suis allé boire un cappuccino l’autre jour en ville et les policiers m’ont demandé de remettre le masque rapidement ! »
Son intégration
« Le coach a fait un très bon job en cherchant des gars qui avaient déjà joué ensemble. C’est le cas pour moi avec Laurence et Akeem. Kevin a aussi joué avec Akeem. Cela crée une bonne alchimie et devrait nous permettre d’avoir une bonne équipe. »
Ses ambitions
« Mon seul objectif, c’est de gagner des matchs. Ce sera évidemment, pour le club, de faire une meilleure saison que la précédente. Pourquoi ne pas essayer d’accrocher les play-offs ? On a l’équipe pour à mon avis. Au-delà, je veux aider mes coéquipiers à devenir meilleur chaque jour, Jim (Seymour) par exemple. Il n’y a qu’une façon pour cela : travailler dur à l’entraînement encore et encore, en faisant attention aux détails. Je dois être un leader vocal et donner l’exemple sur le terrain. Il faut bien communiquer, c’est essentiel. »
La bataille du rebond
« C’est un secteur essentiel. Plus tu attrapes de rebonds offensifs, plus tu as de secondes chances en attaque. Et plus tu domines le rebond défensif, moins l’adversaire peut marquer de points. On l’a vu contre Quimper (28 rebonds à 36). »
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