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La vague artificielle se fait attendre
Catégories : Economie, Tourisme, Initiative Date : mercredi 16 septembre 2020Initialement prévu pour la mi-2020, le projet de vague artificielle de surf sur le lac de la Technopole du Futuroscope, porté par l’entreprise bordelaise Waveriding, se concrétisera finalement dans le second semestre 2021. Avec une dimension environnementale encore plus prégnante.
Avec le temps, on l’aurait presque oublié. Le projet de vague artificielle porté par Laurent Hequily, fondateur et dirigeant de Waveriding, est toujours d’actualité sur la Technopole du Futuroscope. Contre vents et marées (crise sanitaire, économique, refus de la Région de le soutenir...), le dirigeant bordelais continue de mener sa barque. Du passé, la tête pensante du projet Okinawave ne retient que la maturité de son projet, avec notamment l’obtention du label Seal of excellence décroché auprès de la Commission européenne. « Quand vous décrochez ce type de distinction, c’est que vous êtes crédible à l’international ! »
C’est pourtant bien à quelques pas du Futuroscope, sur le lac du Téléport 2, que les choses sérieuses devraient commencer. Comme nous l’indiquions l’an passé, le groupe bordelais compte implanter une première vague artificielle « dans le second semestre 20201 ». La crise sanitaire a en effet retardé les plans d’un projet estimé à 4M€. « Une vague de surf n’est pas indispensable à la vie, c’est de l’eau récréative, convient le porteur de projet. On ne peut pas faire n’importe quoi, n’importe comment. » Aussi, Laurent Hequily s’enorgueillit d’avoir imaginé « un procédé unique au monde et respectueux de la biodiversité », loin des vagues artificielles bétonnées de la Californie ou de la Chine. « La vague n’est pas une fin en soi, c’est le moyen de contribuer à cette biodiversité. »
Lutter contre les cyanobactéries
Waveride met en avant trois partenariats forts sur le champ environnemental. D’abord avec la Caisse des dépôts et consignations biodiversité. C’est cet organisme qui a commandé les premières études sur la qualité de l’eau du lac de la Technopole. Laquelle se révèle « moyenne ». « 80% des plans d’eau en France sont dans ce cas et développent des cyanobactéries. » Filtrage des cyanobactéries, ramassage des microplastiques, développement d’une faune plus diversifiée grâce à la société EcoOcéan, fabricant de nurseries à poissons... Okina vise l’excellence, notamment en termes énergétiques. Le tout à la faveur d’un partenariat avec Acuo Energy. « Cette entreprise conçoit un nouveau procédé de tuiles solaires que nous installerons sur le toit du local (l’ex-restaurant du lac, ndlr). Nous voulons présenter un bilan énergétique neutre voire positif. »
Si la Technopole du Futuroscope servira de prototype, Laurent Hequily avance ses pions ailleurs. Dans un marché « à 85% mondial », le dirigeant a déjà « vendu » son concept à Libourne-Saint-Emilion en 2022 et Vaires-Torcy l’année suivante, sur le site d’accueil des épreuves olympiques d’aviron. Avec l’émergence de la version 2 du Futuroscope, les visiteurs n’auront que l’embarras du choix dans l’univers des loisirs.
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