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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
Adieu Birmingham, bonjour Barcelone ! Fermée car elle ne répondait pas aux objectifs de rentabilité de la compagnie aérienne, la destination du sud de l'Angleterre a été remplacée par la capitale de la Catalogne. Le voyage entre Poitiers et Gérone (où se situe l'aéroport international) durera environ 1h30. Un temps de trajet auquel il faudra ajouter un peu plus de trente minutes de navette pour atteindre Barcelone. Les départs de Poitiers s'effectueront le mercredi à 12h35 et le dimanche à 9h50. L'avion du retour décollera le mercredi à 10h35 et le dimanche à 7h50. Le prix moyen de l'aller sera de 32 euros.
30 000 passagers supplémentaires
Cette nouvelle ligne vient s'ajouter aux quatre rotations proposées vers Londres ainsi qu'aux deux autres vers Edimbourg (Ecosse). Grâce à elle, Ryanair espère augmenter son trafic à Poitiers de 30 000 passagers. Il était de 87 000 en 2009. L'impact local en termes d'emplois reste encore incertain même si la compagnie évoque la création de 30 emplois touristiques sur le territoire.
La direction du Futuroscope se félicite particulièrement de l'apparition de cette nouvelle ligne car les Espagnols constituent depuis plusieurs années la première clientèle étrangère du parc.
Un bon investissement
Le président de la Chambre de commerce et d'industrie de la Vienne (concessionnaire de l'aéroport), Alain Debuschère, n'a pas souhaité dévoiler le montant de la part contributive relative aux frais de marketing des lignes aériennes. Une somme versée notamment par la Communauté d'agglomération de Poitiers et le Conseil général, membres du syndicat mixte qui gère les finances de l'aéroport. On évoquerait néanmoins la somme 1,7 million d'euros en 2010, en hausse de 74% par rapport à l'année dernière. Fin janvier, le député-maire de Poitiers, Alain Claeys, réagissait à cette exigence de la compagnie en indiquant que ces pratiques se révéleraient " mortelles sur le long terme pour les aéroports ". Axant son discours sur le développement économique du territoire, Alain Debuschère a indiqué, de son côté, que l'amortissement de cet investissement restait "satisfaisant ". Le directeur de la CCI, Yves Louzé, a, quant à lui, ajouté que " les 30 000 passagers supplémentaires engendrés par la nouvelle ligne coûteraient proportionnellement moins cher à la collectivité que les 87 000 passagers transportés en 2009 par Ryanair ". C'est un indice.
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