Aujourd'hui
Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
C’était l’invité (surprise) du jour. Hier, à l’heure de dévoiler leurs intentions, comme ils s’y étaient engagés fin juin, Dominique Poey, Eric Pinaud, Philippe Lachaume et Sébastien Géurin étaient accompagnés de Sylvain Maynier. L’ancien professionnel et capitaine du PB86 a été nommé conseiller du directoire. « C’est quand même le seul joueur formé à Poitiers de A à Z qui a évolué comme professionnel ailleurs », se réjouissent les nouveaux dirigeants du PB86. « Il nous manquait un maillot, l’expérience du basket de haut niveau », insiste Philippe Lachaume. Ce n’est donc plus un quatuor mais un cinq « majeur » qui regarde vers 2024, nouvel horizon fixé dans le projet et, clin d’œil de l’histoire, deux décennies après la création du PB.
« Du basket 365 jours par an à 360°. » Voilà en résumé la nouvelle philosophie qui doit irriguer le territoire. « On veut développer le basket féminin, se rapprocher du 3X3, des universitaires, des Orks de Grand Poitiers (équipe d’e-sport, ndlr) et devenir une référence globale dans le basket », développe Sébastien Guérin. Il est question de « fédérer » autour d’un nouveau maillot siglé « Poitiers » que les clubs de l’Union (CEP et Stade poitevin) porteront comme un étendard. « Nous souhaitons au-delà que les jeunes licenciés de moins de 15 ans soient les invités permanents les soirs de matchs, que chaque joueur pro parraine une équipe... »
Des équipes jeunes à la Pro B, les dirigeants veulent « des joueurs ambitieux qui ont le goût de l’effort, prennent des risques, du plaisir, ont une bonne attitude ». « Il faut développer cette culture de la gagne », estime Dominique Poey. Le quatuor fourmille de mille idées pour ramener le PB86 en haut de l’affiche (création d’un pôle basket immobilier, développement du club affaires...) et valoriser ses bénévoles, mais sait aussi pertinemment que les résultats de l’équipe pro conditionneront la capacité à « fédérer les énergies ». Ainsi, à son entrée dans l’Arena en 2022, le PB devra être une « équipe référence de Pro B » et se fixe même la création d’un poste de directeur sportif. Avant de viser plus haut ? « La Jeep Elite est une ambition, pas une obsession », répond Dominique Poey. D’autant que le club « doit avoir des résultats sportifs et économiques », dixit Eric Pinaud. Traduction : un budget d’au moins 3M€.
Dans l’immédiat, la masse salariale se situera « entre 550 000 et 600 000€ » la saison prochaine. Une petite inflexion par rapport à ce qui était annoncé il y a quinze jours, due à des signaux positifs venus des partenaires privés. A fin juillet, le club devrait avoir engrangé 80% de son prévisionnel. Une performance dans un contexte économique difficile avec la crise du Covid-19.
Référence du basket 3x3 en France et co-dirigeant de la société 3zero5, Sylvain Maynier veut s’impliquer à fond dans son rôle de conseiller du directoire. « Nous échangeons depuis quelques mois déjà. Quand on me parle de basket amateur, féminin, de 3x3, c’est juste un projet extraordinaire et fédérateur. C’est l’élan dont nous avons besoin. » D’autres grands anciens tels que Yann Devehat ou Pierre-Yves Guillard pourraient aussi se laisser tenter. « La porte leur est grande ouverte », sourit Philippe Lachaume.
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