Basket - Le président du PB86 Louis Bordonneau démissionne

Arnault Varanne - @Avaranne

Le7.info

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Mise à jour 18h
Le club tient à son tour à remercier Louis Bordonneau sur son site Internet. 

Mise à jour 17h
Le président de l'Union PB86, qui détient 51% des parts de la SASP PB86, tient à « remercier Louis Bordonneau pour tout ce qu'il a fait, notamment le redressement des finances du club ». Omar Mbaye ne doute pas qu'il « restera le premier supporter du club ». 

Mise à jour 11h
A nouveau sollicité par la rédaction, Louis Bordonneau indique qu'il s'exprimera « plus tard », sur les raisons précises de sa démission et aussi sur les propos tenus par son homologue de Blois qui « portent atteinte à son honorabilité ».

Après cinq ans à la tête du Poitiers Basket 86, où il avait succédé à Alain Baudier, Louis Bordonneau va quitter la présidence du club le 30 juin prochain « pour des motifs personnels et privés ». Il en a informé les membres du conseil d’administration et nous a confirmé sa décision ce matin par un SMS. Le voici en intégralité : « Je vous informe que j’ai décidé de me retirer de la présidence de la SASP PB86 au 30 juin 2020. Je le fais pour des motifs personnels et privés. Je suis fier d’avoir contribué à redresser la situation financière du club et ainsi d’avoir permis d’assurer sa pérennité. Je souhaite au futur ou à la future président(e) la meilleure des réussites. » Cette décision intervient quelques semaines après l’assemblée générale de la Ligue nationale de basket, où Louis Bordonneau avait voté en faveur de la résolution qui permettait au club de sauver sa tête en Pro B, lanterne rouge après vingt-trois journées de championnat. Le président de l’ADA Blois Paul Seignolle, privé de montée en Jeep Elite, l’avait étrillé en ces termes dans les colonnes de La Nouvelle République: « Je comprends son vote, j’aurais sûrement agi de la même manière. Mais comment cette personne, qui a commis des erreurs stratégiques qui fait que son club était aujourd’hui dans les bas-fonds, peut tenir des propos publiquement alors qu’il est censé représenter les clubs de Pro B au comité directeur ? Pendant 35 ans, j’ai eu des rôles syndicaux et quand je parle, ce n’est pas au nom de mon club, mais au nom des gens que je représente. Comment peut-il afficher sa position clairement alors que les clubs de Pro B souhaitaient monter à 20 clubs en Jeep élite ? Il ne mérite pas d’être notre représentant. Je le range dans la catégorie des « copains et des coquins ». » Au-delà de cet épisode, beaucoup reprochaient en coulisses à l'ancien directeur régional d'une grande banque de la place ses choix, notamment la prolongation de Ruddy Nelhomme au printemps 2019 puis son éviction en décembre dernier. Un conseil d'administration entérinera sa décision le 29 juin et devra aussi se pencher sur son remplacement. Une nouvelle page de l'histoire du club se tourne. 

Photo DR Seb Jawo