Hier
Après de longues semaines sans parution papier, Le 7 est de nouveau disponible dans la Vienne. L'édito de Laurent Brunet, directeur de la publication, sur la période actuelle.
Après deux mois de confinement, la France sort peu à peu de s a torpeur. Tout un pays réapprend à vivre mais reste sur ses gardes face à la menace invisible. Les matins qui chantent et autres « jours heureux » ne sont pas pour demain, hélas. Comme beaucoup d’entreprises de presse, déjà largement fragilisées par des années de crise, Le 7 a été touché en plein cœur par cette quarantaine forcée : commandes publicitaires en chute libre, fermeture des points de distribution… Pour encaisser ce choc d’une rare violence, nous avons été contraints de suspendre l’édition papier de notre hebdo et de solliciter les mesures d’urgence mises en place par le gouvernement. Ce repli défensif nous a permis de concentrer nos forces éditoriales et commerciales sur notre site Internet, dont nous avons lancé la nouvelle version mi-avril. Au lendemain du jour J du déconfinement, Le 7 fait son retour dans les bacs. De cette épreuve, il sort sonné et un peu cabossé, mais il est debout et bien décidé à poursuivre son aventure. « Tout ce qui ne me tue pas me rend plus fort », disait Nietzsche. Cette force, nous la puisons dans le soutien de nos lecteurs et annonceurs qui nous accordent leur confiance depuis dix ans. Comment sera le monde d’après ? Cette crise sera-t-elle porteuse d’enseignements ? Dans chaque événement, il y a le moyen de tirer le meilleur. A nous d’y arriver collectivement.
Laurent Brunet, Directeur de la publication
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