L’Institut pour l’éducation financière du public vous livre chaque mois ses bons conseils. Cette semaine, focus la fiscalité de l’or.

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Avec la forte hausse des cours de l’or, de nombreux particuliers souhaitent vendre leurs pièces ou lingots afin de réaliser une belle plus-value. Dans ce cas, deux types d’imposition sont possibles. Tout d’abord, la taxe forfaitaire sur les métaux précieux. Elle s’élève depuis 2018 à 11,5% (taxe de 11% + CRDS au taux de 0,5%). Elle s’applique sur le montant de la vente et elle est perçue directement par l’établissement qui assure la transaction : si vous vendez pour 1 000€ de pièces, vous récupérez 885€.

Autre solution : opter pour le régime des plus-values sur les biens meubles, qui ne s’applique que sur les gains. Le taux est de 36,2% (19% de taxe de base auxquels s’ajoutent 17,2% pour des prélèvements sociaux). Mais un abattement de 5% par année de détention est appliqué à partir de la deuxième année. Une exonération totale de la plus-value est effective après vingt-deux ans de détention.

Si vous souhaitez opter pour ce régime fiscal spécifique, vous devrez remplir l’imprimé spécial n°2092. Mais attention, cette option n’est possible que si vous pouvez justifier du prix et de la date d’acquisition. Dans la pratique, justifier de la date d’achat d’un lingot numéroté est aisé dès lors que vous disposez d’une facture.

Pour des pièces d’or, c’est plus difficile, car chaque pièce est interchangeable avec une autre. Sauf si vous avez pris la précaution lors de l’achat de demander au vendeur d’inclure un duplicata de la facture avec les pièces dans un sachet scellé…

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