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Après deux EP remarqués, Wallack s’apprête à sortir son premier album studio, Black Neons. Le groupe de rock alternatif poitevin entend tracer sa propre route, avec ce disque aux sonorités industrielles. Découverte.
La sortie d’un disque est toujours un événement. Pour les Poitevins de Wallack, elle revêt une étape importante. Le 10 avril, le groupe de rock alternatif va sortir son tout premier album, intitulé Black Neons. Comme une forme d’aboutissement, après deux EP remarqués -S/T en 2015 et White Noises en 2018. « De maturité, renchérit Cyprien Tillet, l’un des musiciens présents depuis les débuts, en 2012. On avait envie d’aller plus loin, de s’émanciper, de trouver notre patte. On a eu le déclic après la sortie du second EP. »
Depuis, Wallack a évolué, le groupe s’est étoffé (cinq musiciens) et le son a changé. « A la base, on vient du desert rock. Là on a pris un virage industriel qui nous éloigne du stoner, du psyché », explique le chanteur, citant Nine Inch Nails pour principale référence. Cela se traduit à l’écoute par des sonorités « plus urbaines, plus organiques » et l’apparition de synthés qui apportent une petite teinte électro, inédite. Les sept titres de la galette racontent une quête entre espoirs perdus et nouvelles aspirations, reflet des préoccupations des trentenaires et jeunes quadras qui composent Wallack.
Un groupe bien entouré
Pour Black Neons, le groupe s’est bien entouré. L’enregistrement a été réalisé par Fabien Devaux, qui a notamment travaillé avec Carpenter Brut ou encore Step in Fluid. « Il a su magnifier pas mal de choses, le résultat dépasse toutes nos ambitions », confie Cyprien. Les labels Anesthetize, Klonosphère et Season of Mist accompagnent la sortie du disque, tandis que l’association poitevine Morphazik assure, elle, le booking des concerts. « On a la chance d’avoir fait pas mal de rencontres », témoigne l’un des guitaristes, Sébastien Castro. « On cherche à développer le projet à fond, le maximum possible. Mais on garde les pieds sur terre », ajoute Cyprien.
Les premiers extraits ont été plébiscités en février dernier lors des West Stoner Sessions VI, à Nantes. Et la campagne de crowdfunding du groupe a été bouclée avec succès il y a quelques jours. « L’accueil est super encourageant, on sent un certain engouement », se félicite Cyprien. Wallack aura -il l’espère- une autre occasion de le mesurer lors d’une prochaine tournée de dates aux vacances de Pâques et de quelques festivals d’été. Initialement prévue au 27 mars, au Confort moderne, la release party de Black Neons est décalée au 9 octobre.
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