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Aujourd'hui
Il était le cadet de la compétition et nourrissait de grands espoirs. Malheureusement pour lui, Charlie Herbst avait dû quitter prématurément le Dakar 2019, à la suite d’une blessure à la cheville. Rentré frustré, le Poitevin était résolu à retenter sa chance en 2020. « Même si je l’avais terminé, je serais revenu », assure le motard de 26 ans, plutôt confiant après s’être aligné à Merzouga, au Maroc, et à la Panafrica.
Le 5 janvier, le rallye-raid s’élancera d'Arabie Saoudite. Une première au Moyen-Orient. « Là-bas, c’est l’inconnu pour tout le monde », assure Philippe Gendron. Le Fontenois de 47 ans a bouclé son premier Dakar moto en 2019, au Pérou, à la 53e position (photo). « C’est une course longue et physique, l’épreuve reine de ce sport. Il n’y a pas eu que des moments de plaisir, mais j’adore rouler pendant des heures, dans cette ambiance… Après l’avoir fini, je n’avais qu’une envie, c’est d’y retourner. »
Une édition relevée
Ce n’est sans doute pas Yves Tartarin qui va le contredire. A 60 ans, le pilote mirebalais rempile cette année pour son… 21e Dakar ! Lui qui avait pourtant annoncé qu’on ne l’y reprendrait plus s’est finalement laissé convaincre par Romain Dumas, pilote à la tête du team RD Limited. « J’avais envie de partir avec lui mais aussi de découvrir cette nouvelle édition en Arabie Saoudite », confie-t-il sur le site Internet du Dakar.
De découverte, il sera aussi question pour Jérémy et Grégory Croizon. Les fils du sportif quadri-amputé Philippe Croizon -33 et 23 ans- participeront à leur premier Dakar, au volant d’un SSV. « L’idée leur est venue à l’issue de mon aventure (*), raconte leur père. Je passe du côté de ceux qui s’inquiètent. J’en suis malade depuis plusieurs jours ! Ils savent qu’ils doivent m’appeler tous les soirs. » Dans le rôle de team manager, Philippe Croizon n’est pas certain de pouvoir accompagner ses fils jusqu’en Arabie Saoudite. Il les a prévenus de la difficulté de l’épreuve.
« La longueur de la course, la chaleur, le sable… Tout est dur ! Il faut une concentration maximale, sans quoi on part à la faute. » Charlie Herbst, lui, s’attend à une édition « plus dure physiquement » qu’en 2019. « Cela va ressembler aux pistes et reliefs de l’Afrique du Nord, anticipe Philippe Gendron. On va revenir aux sources. »
(*) Le Châtelleraudais a bouclé le Dakar 2017 à la 48e place, au volant d’un buggy adapté.
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