Aujourd'hui
Lors d’un point presse, Bernard Tomasini, préfet de la Région Poitou-Charentes, a réaffirmé « l’engagement de l’Etat face à la crise", avant de commenter des sujets d’actualité.
«En cette période de crise, l’Etat ne se désengage pas, loin de là». Tel est le message fort qu’a voulu faire passer Bernard Tomasini, Préfet de la Région Poitou-Charentes, lundi matin lors de son point presse de début d’année. Chiffres et mesures à l’appui, le Préfet a égrené les actions et les dispositifs que l’Etat avait mis en place pour «atténuer les effets de la crise», avant de revenir sur des sujets chauds d’actualité.
Victor Hugo bloqué
«J’ai demandé aux forces de l’ordre de faire évacuer les manifestants car aucune demande de manifestation n’avait été formulée.»
Grand emprunt
«On peut légitimement penser que l’Université de Poitiers et celle de La Rochelle en bénéficieront, ainsi que les projets liés au TIC, sans oublier le soutien à la recherche et au développement des filières nautiques, automobiles, agroalimentaires et des énergies renouvelables.»
« La loi s’applique de la même façon pour tout le monde, et dans une démocratie, elle vise d’abord à protéger. Dans ce cadre là, en concertation avec la ville de Poitiers, des décisions ont été prises. Globalement, 90% des établissements de Poitiers (sur une centaine) jouent le jeu.»
«L’Etat se conformera à la décision juridique de la Commission européenne saisie sur la légalité des aides versées.»
«Les 10 millions d'euros promis par l’Etat ont été versés sur un compte en attendant le versement des 16 millions € promis par BKC via un Fonds de pension de Dubaï. Dans ce dossier, l’Etat est fidèle à ses engagements et il souhaite que le montage financier aboutisse. Si tel n’était pas le cas, tribunal de commerce serait amené à rechercher un autre repreneur.»
Décision d’expulsion
«Au sujet des mesures administratives d’expulsions d’étrangers en situation irrégulière, nous prenons acte des décisions d’annulation prises par le tribunal de Poitiers. Mais, il faut savoir que 95% de ces décisions d’annulation sont ensuite cassées par la cours d’appel de Bordeaux.»
Réagissant à la décision de l’équipementier automobile Autoliv de faire venir 30 salariés tunisiens à Poitiers, Bernard Tomasini a assumé sa décision d’avoir «fait bloquer l’importation de travailleurs étrangers au profit des salariés français.»
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