Aujourd'hui
Après son maintien confortable en Division Elite féminine la saison passée, les filles du CEP/ Saint-Benoît souhaitent confirmer leurs bonnes dispositions dans une poule relevée. Le nouveau coach Guillaume Condamin mise sur une solidarité de tous les instants. Premier test à Marcq-en- Baroeul, dès samedi.
Comme n’importe quel entraîneur, il aurait aimé bénéficier de quelques semaines supplémentaires pour peaufiner les réglages. Las… Les trois coups de la Division Elite féminine frappent déjà à la porte du Gravion. Et à Saint-Benoît, personne ne s’en plaindra vraiment. « On a aussi hâte d’entrer dans ce championnat ! », concède Guillaume Condamin, nouveau technicien d’une Entente apaisée par rapport à la saison passée. Budget réduit oblige, l’ex-responsable du pôle espoirs de Côte d’Azur a dû recruter « juste », mais malin. C’est ainsi que l’Union compte beaucoup sur l’Américaine Bojana Todorovic (23 ans, 1,80m) L’ancienne pensionnaire d’UCLA, en Californie, semble déjà satisfaire son coach.
« Sur ce que j’ai vu à l’entraînement, je suis très satisfait. C’est même mieux qu’en vidéo », confirme l’intéressé. Deuxième recrue de taille, l’ex-centrale hongroise du VBP Niort, Timéa Kovacs. « Nous avons pris beaucoup d’avis sur elle et je suis sûre qu’elle va réaliser une grosse saison. » Enfin, la deuxième passeuse s’appelle Marion Julié. C’est son retour au club. En dépit de ces renforts, le groupe va devoir cravacher dur pour éviter l’un des six strapontins -sur vingt équipes- qui mènent vers la relégation. « Si je ne croyais pas à cette équipe, je ne serais pas venu », ajoute Guillaume Condamin. Façon de dire que « l’alchimie » démontrée l’an passé, avec des play-down maîtrisés, l’ont conforté dans l’idée que le CEP/Saint-Benoît avait des atouts dans sa manche.
Faute d’une puissance immense en bout de fil, l’Union devra miser sur « une grosse défense et un jeu très rapide ». Les premiers matchs amicaux, avec un double succès sur Bordeaux (3-2 à chaque fois) et Niort (3-1), ont esquissé de jolies promesses qu’il conviendra de confirmer dès samedi. À Marcq-en-Baroeul, la formation sancto-bénédictine s’attend à une chaude réception. Le weekend d’après, elle enchaînera par la réception de Clamart, dans son antre du Gravion. Inutile de dire qu’un bon démarrage est vivement souhaité, vu le niveau des adversaires « d’après ». Car Nancy (11 octobre), longtemps à la bagarre pour la montée en 2014 et Quimper, reléguée de Ligue féminine (18 octobre), s’annoncent comme les épouvantails de la Division. « Clairement, nous serons le Petit poucet par rapport à notre budget. Mais nous avons d’autres qualités… »
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