Une Arena de 6 000 places<br> au Futuroscope

Le Conseil départemental porte le projet d’un complexe culturel et sportif de 6 000 places, à proximité du Futuroscope. Cette Arena verrait le jour en 2021.

Arnault Varanne

Le7.info

Il travaillait sur le dossier « depuis plusieurs mois », mais Bruno Belin a surpris tout le monde, en annonçant hier son intention de construire une salle de 6 000 places, tout près du Futuroscope. A dire vrai, le président du Conseil départemental comblera le désir de nombreux Poitevin(e)s, orphelin(e)s d’événements sportifs et culturels de dimension nationale, depuis une dizaine d’années. « Notre ambition, c’est d’accueillir ici des matchs de Fed cup, de coupe Davis, en plus de concerts d’artistes connus », abonde l’élu. Coût de l’investissement : 20M€. Un partenariat naturel est d’ores et déjà envisagé avec le Futuroscope et son actionnaire principal, la Compagnie des Alpes. « Le financement, c’est déjà dans la boîte ! », assure encore Bruno Belin.

Une étude de faisabilité

Ce « 22e pavillon du Futuroscope, qui doit en même temps être un pavillon du 22e siècle », le Département l’imagine volontiers « au top sur le plan architectural ». « Ce ne sera pas une boîte à chaussures posé à côté des parkings ! » Concrètement, l’Arena Futuroscope, calqué sur le modèle du Palio de Boulazac ou de l’Arena Loire de Trélazé, prendra place en face du Palais des congrès et des bâtiments Arobase, le Département ayant déjà le terrain, avec des accès facilités. L’A10 est à deux minutes en voiture et la RD910 à un jet de pierre. Même proximité avec l’aéroport de Poitiers-Biard et la gare. L’ouverture du complexe pourrait avoir lieu dans le courant de l’année 2021. Le Département va en tout cas acter le principe d’une étude de faisabilité, dès sa session du 12 décembre. Ladite étude devrait aboutir « avant l’été 2017 ».

80% culture, 20% sport

Quid de l’implication du PB86 et du Stade poitevin volley beach, dans ce projet qui les intéresse au premier chef ? Bruno Belin a rencontré hier les deux présidents, Louis Bordonneau et Claude Bérard, qui voient d’un bon œil l’avènement de cette Aréna. Seule certitude : aucun des deux clubs n’y établira ses quartiers à demeure. « On peut imaginer que des matchs de gala s’y déroulent, mais il faut bien voir que les Arenas accueillent en général 80% d’événements culturels et 20% d’événements sportifs. Dans mes rêves les plus fous, si la candidature de Paris 2024 est retenue, on peut imaginer que l’Arena Futuroscope serve de résidence à une équipe de sport collectif. »

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