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Dans l’ombre du Pôle Mobilité et transports avancés, le cluster de formation à distance baptisé « Cité des savoirs » est aujourd’hui clairement menacé de disparition. Le Département décidera en février de sa survie… ou non. Explications.
Le 19 décembre dernier, l’affaire semblait entendue. Le Département allait voter comme un seul homme ou presque l’octroi d’une nouvelle subvention au Groupement d’intérêt public, La Cité des savoirs, créé en juillet 2007. Après tout, un consensus s’était dégagé quelques semaines auparavant lors du conseil d’administration de la structure. Même Francis Girault, qui y siège, n’avait pas pipé mot. Et puis, patatras, le groupe « Initiative et progrès » -la minorité de la majorité en fait-, emmené par le maire de Jaunay-Clan, a voté contre.
« Ce fut pour moi une grande surprise que cette délibération ne soit pas adoptée… », relève Claude Bertaud, président du Département. « Je tire pourtant la sonnette d’alarme depuis des années. Avec cette Cité des savoirs, on s’enterre dans une logorrhée où les sachants parlent aux sachants. Tout cela n’est que gesticulation », rétorque le conseiller général du canton de Saint-Georges-lès-Baillargeaux.
Premiers contrats ?
Concrètement, le Département verse chaque année une subvention de 122 000 euros à ce Gip constitué d’acteurs publics tels que le CNDP, le Cnam, l’Esen ou encore le Cned (*). Egalement membre du Groupement, la Communauté d’agglomération abonde, elle, à hauteur de 60 000 euros. De l’argent public investi à perte ? La directrice de la Cité des savoirs s’en défend. « Nous avons remporté un premier appel d’offres avec le Cnam et deux PME locales afin de constituer des modules de e-learning pour la formation des élus », argue Christel Lefèvre. Madame la directrice met en avant une autre touche « sérieuse » avec le Commissariat à l’énergie atomique et EDF.
Visiblement, ces premières retombées concrètes ne trouvent pas grâce aux yeux du groupe « Initiative et progrès ». À défaut de rallier ses « amis » à la cause de la Cité des savoirs, Claude Bertaud pourrait se tourner vers… l’opposition. « Je dois rencontrer Alain Claeys sur le sujet début janvier pour adopter une position commune. » Autrement dit, l’ex-leader de l’opposition départementale jouera sans doute un rôle déterminant dans la poursuite des activités du cluster de formation à distance. Réponse dans la première quinzaine de février avec la présentation d’une décision modificative à l’assemblée départementale.
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jeudi 21 novembre