Le budget voté ce soir a peu évolué par rapport à celui présenté lors des débats d’orientation budgétaire. Pour rappel, la ligne d’investissement s’élève à 17,8M€ (elle intègre 1,7M€ de crédits 2013 reportés à cette année). Jacqueline Daigre réaffirme sa satisfaction « de voir que les taux d’impôts des ménages et des entreprises n’augmenteront pas, malgré une hausse due à l’augmentation de certaines bases votées par l’Etat ». Cependant, l’élue regrette que la majorité des recettes fiscales de Grand Poitiers repose sur la fiscalité payée par les entreprises (54%). « Ces charges sont beaucoup trop importantes étant donné la conjoncture. » La chef de file UMP-UDI fait également remarquer que les dotations de l’Etat sont en baisse, passant de 22,37M€ en 2013, à 21,89M€ en 2014. « Cette baisse est pour le moment compensé par le fonds de péréquation intercommunale et communale, qui permet d’aider les territoires les plus pauvres dont nous faisons partie, ce qui n’est pas sans conséquence. »
Christiane Fraysse a, elle, souhaité faire un « zoom » sur quelques points qui l’« interrogent ». Grand Poitiers doit verser 65 000 € au fonds "Insertion personnel handicapé", parce que la collectivité n’atteint pas le taux de 6% de personnel en situation de handicap. « Nous préférerions que lors des recrutements une attention particulière soit portée afin que nous n’ayons pas à verser cette somme. » « Effectivement, le taux est de 5% pour Grand Poitiers, mais nous partions de loin, assure Francis Chalard. Qui plus est, la structure des emplois rend plus complexe l’accession au taux de 6%. » Le groupe EELV s’abstient sur le vote de budget et vote contre deux articles : la participation au financement de la LGV (2M€) et la contribution au Syndicat mixte de l’aéroport de Poitiers-Biard (688 000€, +10000€). « Nous continuons de soutenir cet outil d’attractivité du territoire et nous le ferons tant que nous estimerons cela nécessaire », a répondu Mustapha Belgsir. Finalement le budget principal a été voté avec six voix contre et trois abstentions.
A propos du budget annexe « transport », Christiane Fraysse a tenu à répéter sa question posée lors des débats d’orientation budgétaire : « Le renouvellement du parc de bus de Vitalis (9M€) prendra-t-il en compte la problématique sanitaire des particules fines, ou bien ce renouvellement va-t-il encore se faire avec une motorisation diesel ? » Les réponses lui seront apportées prochainement…
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