C'est dans une salle Coubertin bien garnie, et soutenus par plus de cent cinquante supporters « noir et blanc », que les hommes de Brice Donat se sont offert la coupe de France. Un trophée ardemment convoité par une équipe de Saint-Quentin venue à Paris pour défendre son bien acquis la saison précédente.
Ce sont ces mêmes Saint-Quentinois qui, d’entrée de jeu, posaient leur patte sur la rencontre, pour rapidement mener deux manches à rien (25-17 et 25-23), face à des Poitevins semble-t-il tétanisés par l’enjeu.
Se rappelant sans doute qu'ils avaient dominé cette même équipe de Saint-Quentin en championnat, une semaine plus tôt, Vincent Duhagon et ses troupes se faisaient alors violence et reprenaient le fil de la rencontre. Après avoir écarté une balle de match, ils empochaient in extremis la troisième manche (26-24). Une levée victorieuse qui relançait définitivement la machine à gagner poitevine.
Les quatrième (25-19) et cinquième manches (15-11) voyaient enfin les protégés de Brice Donat proposer leur meilleur profil. Touchés moralement, leurs adversaires finissaient par lâcher prise devant le métier et le physique poitevins.
Après avoir souffert avec leurs protégés, les supporters « noir et blanc » pouvaient laisser éclater leur joie. Le Stade Poitevin Volley Beach venait de conquérir de haute lutte son premier trophée national. Et maintenant la montée en Ligue B ?
Thierry Montero
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