Suivez les réactions des principaux ténors politiques du département tout au long de la soirée.
Les réactions des candidats à la mairie de Poitiers...
Jacqueline Daigre, UMP/UDI
Eric Duboc, NPCP
Alain Verdin, RBM/FN
Jean-François Macaire, premier secrétaire du PS dans la Vienne : "A ma connaissance, nous n'avons pas de sortant battu. Nous en avons même un brillamment réélu au premier tour à Buxerolles. En revanche, là où nous avions des transitions, comme à Gençay, Neuville, Civray, nous subissons la même chose qu'en ville. C'est-à-dire que l'électorat habituellement fidèle à la gauche n'est pas là aujourd'hui. Il faut le constater. Ce différentiel de mobilisation explique à la fois l'absention et les résultats dans les urnes. La droite s'est mobilisée, la gauche pas assez sur ce premier tour."
Catherine Coutelle, députée de la Vienne : "L’abstention ne peut pas vaincre. Au second tour, il faut se mobiliser. S’abstenir au second tour, ce serait favoriser de fait le FN et une UMP qui fait son jeu depuis des années. Partout, il faut se mobiliser pour le second tour. Voter, ce sera choisir un-e bon-ne maire pour les six ans qui viennent. Voter, ce sera aussi indiquer que les équipes municipales de gauche sont celles en qui les habitant-e-s peuvent avoir confiance pour des communes et intercommunalités où l’action et les services publics sont empreints de justice, de solidarité, d’efficacité pour tous. A Poitiers, j’en appelle à la mobilisation pour défendre les valeurs républicaines, et à l'union. Les excellents bilans et projets d’Alain Claeys et de son équipe leur permettront, j’en suis sûre, de convaincre. J’ai confiance en leur capacité à rassembler et la semaine prochaine, les Pictavien-ne-s feront le choix de l’expérience, de la bonne gestion et de la préparation des enjeux d’avenir."
Gérard Herbert (maire de Chauvigny) : "64%, c'est un score tout à fait honorable. Une élection n'est jamais gagnée d'avance. On a continué de travailler. Les Chauvinois ont pris conscience du travail que nous avions réalisé. Les gens ne sont pas dupes."
Jean-Louis Chardonneau (maire de Buxerolles, réélu) : "C'est une très grande satisfaction. La campagne a été trop dure à mon avis, je ne suis pas entré dans les querelles de petites phrases. On a fait une campagne sereine. Je suis très heureux du dénouement. Je me suis toujours présenté comme un candidat de centre-gauche, avec des amis qui ont d'autres opinions politiques. Le projet que nous avons présenté est un projet d'équipe. C'est une adhésion des Buxerollois."
Gérald Blanchard (candidat centre-droit battu à Buxerolles) : "Le maire perd cinq points par rapport à l'élection de 2008. Aujourd'hui, la vraie question est de savoir quel électorat s'est mobilisé. Alain Barrreau fait plutôt un bon score. C'est lui qui a fait une partie de l'élection... Il y a une vraie question sur ce que veulent les habitants mécontents de la gestion du maire. Je vais m'engager dans une opposition constructive, mais qui fera entendre sa différence."
Florence Jardin (maire de Migné-Auxances, réélue) : "J'esperais passer dès le premier tour. J'avais de bons retours du porte à porte et des réunions publiques mais 59%, pas à ce point là. M. Auzanneau a essayé de revenir mais ce n'était pas un exercice facile. Je remercie les habitants de leur confiance. Notre travail est reconnu. J'ai été très bien entourée lors du précédent mandat et je repars avec des gens compétents."