Les ami(e)s de Christiane Fraysse parlent pour elle

A quelques minutes de son ultime meeting d'avant premier tour des Municipales de Poitiers, Christiane Fraysse a tenu à échanger avec la presse. Finalement, ce sont ses invités qui ont pris la parole. Avec les enjeux… nationaux au cœur des discussions.

Florie Doublet

Le7.info

Yannick Jadot, député européen EELV, Raquel Garrido, porte-parole nationale du Parti de Gauche, Stéphane Lajaumont, conseiller régional Limousin (Ensemble), Maryse Desbourdes, conseillère municipale (NPA). Tous les partis membres de la liste « Osons Poitiers » étaient réunis ce soir autour de Christiane Fraysse, pour lui faire part de leur « soutien ». Les uns après les autres, ces personnalités se sont exprimées sur l’importance de « voter Fraysse » aux Municipales de Poitiers.

L'eurodéputé écologiste a été le premier à prononcer son discours : « Il y a quelques semaines, on subissait tempêtes, inondations, intempéries… Les scientifiques ont montré qu’il s’agissait des premières conséquences du réchauffement climatique. Aujourd’hui, on fait face à une pollution aux particules fines… Cela fait plusieurs mois que nous signalons notre volonté de sortir du piège du diesel, on nous rétorque : « Vous les écologistes, vous nous em*****, il n’y a pas de problème ». »

Raquel Garrido a, elle, souligné le « courage » des cinquante-trois membres de la liste « Osons Poitiers » et vilipendé l’actuel maire : « Alain Claeys oublie qu’une élection sert à exprimer une opinion politique et non pas à adouber un monarque local. » La porte-parole, qui dit bien connaître l’élu, affirme qu'il fait partie
« de la caste des petits seigneurs féodaux de la droite du PS ».

Pas que le PS et l'UMP

Raquel Garrido s’est également épanchée sur la négociation du marché transatlantique « qui aura d’importantes répercussions au niveau de la ville ». « Si on adopte la règle du « traitement national », on devra traiter de la même manière un investisseur américain et un investisseur français. Concrètement, un américain propose une école primaire privée à Poitiers demain et bien, il faudra que la Ville choisisse entre subventionner ce projet ou désubventionner l’école municipale… »

Comme à son habitude, Maryse Desbourdes n’a pas manqué de critiquer le pouvoir en place. « Je rejoins tout ce qui a été dit sur le gouvernement qui nous en fait « ch** des rondelles » -pardonnez-moi l’expression- avec sa politique ultra libérale. » « On voudrait nous faire croire en France qu’il n’y a que l’UMP ou le PS, c’est faux ! » L’élue s’est, aussi, exprimée sur le scrutin local. « Notre liste veut redonner espoir à nos concitoyens. »
La candidate au siège de… maire de Poitiers s’est finalement peu exprimée. Les Poitevins présents à son meeting ont eu tout loisir d’écouter ses propositions pour la ville. 

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