De la revanche dans l’air

Battu de deux petits points à l’aller, le PB entend rendre la monnaie de leur pièce aux Nordistes d’Orchies, demain soir, aux Arènes. Et par là-même décrocher sa cinquième victoire d’affilée. Veillée d’armes avec Arnauld Thinon, auteur de quinze points mardi à Rouen…

Nicolas Boursier

Le7.info

Arnauld, dix-huit points pour Justin Ingram, quinze pour vous. Les meneurs ont flambé, mardi, à Rouen…
« Effectivement. Mais contre Boulogne, Karim avait été étincelant et Mus super sous le cercle. Il n’y a jamais deux matches semblables. A Rouen, comme à Nantes précédemment, nous n’avons pas été flamboyants mais notre force du moment, c’est justement de remporter des parties que nous n’aurions pas gagnées il y encore deux mois. »  
 
Comment se passe votre entente avec Justin Ingram, justement ?
« J’ai le sentiment que tout se passe bien, que nous évoluions ensemble sur le parquet ou en alternance. J’ai la chance que Justin soit, sur mais aussi en dehors des parquets, un super mec. C’est plus facile de communiquer et de s’encourager l’un l’autre. Et preuve a été faite mardi que nous pouvions apporter autant l’un que l’autre au collectif. »
 
En l’emportant en Seine-Maritime, vous avez signé votre quatrième victoire de rang. Il était temps…
« Oui, il était temps. A force de perdre des matches d’un ou deux points, souvent en ayant largement mené, on aurait pu douter de nous-mêmes. Mais le groupe a été solide. A Poitiers, on ne se laisse pas marcher sur les pieds. A l’extérieur, même si ce n’est pas beau, on finit par faire tourner la chance. Nous sommes sur une dynamique intéressante qui nous fait un peu plus entrevoir la possibilité d’accrocher le top 5. Il faut continuer à y croire. »
 
Ce Top 5 reflèterait-il vraiment la valeur de l’équipe ?
« Sans aucun doute. Quand je vois la manière dont nous débordons le leader, Boulogne, et celle dont nous finissons par vaincre à l’extérieur, je me dis que nous n’avons pas beaucoup d’équivalence dans la poule. Reste que nous avons pris du retard. Nous pouvons le combler, mais il ne faut pas s’attarder en chemin. »
 
Justement, vous avez la chance de disposer d’un calendrier a priori favorable, avec la réception d’Orchies et un voyage à Lille, soit les deux derniers de la classe. Six victoires au soir de votre voyage dans la capitale du Nord, cela semble envisageable, non ?
« Bien sûr que ça l’est et on l’espère tous. Mais bon, ce n’est pas le moment de tirer des plans sur la comète. Souvenons-nous qu’Orchies nous a planté un couteau dans le dos à l’aller. La priorité des priorités, c’est de prendre notre revanche. Que ce soit d’un ou trente points, peu importe. Et après, on verra. Mais veillons d’abord à faire ce que l’on sait faire, samedi. »
 
Rêvez-vous, malgré tout, d’une soirée à la hauteur de celle de Boulogne ?
« Je ne sais pas si on pourra atteindre un tel niveau de plénitude. Ce match-là, c’était un rêve et la soirée, avec ce public chaud bouillant, l’image même du basket spectacle. C'est pour ce type de rencontre qu’on a envie d’être joueur professionnel. Si on doit revivre ça contre Orchies, je signe tout de suite. »

 

Poitiers Basket 86 - BC Orchies
Samedi 1er mars 20h aux Arènes.
PB 86 : Ingram, Thinon, Souchu, Harley, Greer, Thomas, Guillard, Joseph, Ekeprigin, Fall.
Orchies : Rowland, Siegwarth, Stanley, Verbeke, Thalien, Gaillou, Doucouré, Salyers, Petrovic, Taccoen.

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