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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
Chronobiologistes, syndicats de professeurs des écoles, gouvernement... Si presque tout le monde s'accorde sur l'idée d'un semaine à quatre jours et demi, sa mise en place suscite encore le débat.
52 communes de la Vienne ont adopté la réforme dès 2013. 161 devront obligatoirement y passer en septembre prochain. Un premier chiffre montre que, parmi ces dernières, la moitié n'a pas encore rédigé de projets pour occuper le temps périscolaire. "Beaucoup attendent les élections pour se positionner. Le problème, c'est qu'il restera peu de temps", commente Matthieu Menaut, secrétaire départemental du Snuipp86.
Les élèves en pâtissent
Le syndicat est allé plus loin, en interrogeant directement les personnels qui sont passés à quatre jours et demi. Résultat : un quart d'entre eux estiment que les conditions d'apprentissage des élèves se sont dégradées. "La gestion de la pause méridienne engendre le plus de difficultés, poursuit Fabienne Laîné, enseignante syndiquée. Plus ces pauses sont longues, plus on y intègre des activités, plus l'attention pendant les cours de l'après-midi diminue. On ne respecte pas le temps calme nécessaire après le repas." Un constat particulièrement vrai en maternelles.
Autre chiffre éloquent, 60% des enseignants interrogés considèrent que leurs propres conditions de travail se sont détériorées. "Le temps indispensable de réunion entre collègues se déroule le soir, voire plus du tout car les salles sont prises par les activités périscolaires. Pour cela, le mercredi libéré était la meilleure solution", assure Matthieu Menaut.
"Les nouveaux rythmes scolaires ont permis de libérer une heure par semaine pour les activités périscolaires et c'est tout. Nous avons une pause méridienne interminable de 2h15 ! Nous sortons à 16h30 sauf le mardi. Ce n'est pas une véritable réforme des rythmes puisque nous travaillions déjà le mercredi matin", résume un enseignant interrogé par le Snuipp.
Dernier chiffre évocateur, 10% des communs ont transféré des animateurs du temps scolaire vers le temps périscolaire, par manque de moyens financiers... D'autres s'interrogent sur le travail des Atsem, qui interviennent en maternelles et pourraient subir le même sort.
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