Une nouvelle saison s'ouvre aujourd'hui au parc du Futuroscope. Malgré la pluie, les premiers visiteurs ont pu découvrir Les Lapins Crétins, l'attraction phare de 2014. L'objectif : rajeunir le public.
On le dit pas assez fun, pas assez adapté aux enfants... Avec les Lapins Crétins, le Futuroscope tente, cette année, de changer son image, alors que la fréquentation 2013 s'est révélée plutôt décevante (230 000 visiteurs perdus). 56% des visiteurs réclament davantage d'humour dans les attractions... En s'associant aux petits personnages déjantés d'Ubisoft (intéressé au chiffre d'affaires supplémentaire généré par l'attraction), le parc poitevin va les gâter.
Dans l'ancien pavillon des Animaux du Futur, qui aura tenu quatre ans, le public assiste aux crétineries vraiment drôles, assis sur des cuvettes de toilette bourrées d'électronique. « On s'est réapproprié les Lapins Crétins en les faisant voyager dans le temps, ce qui est un thème du Futuroscope », explique Dominique Hummel. En présentant récemment son plan d'investissement à son nouvel actionnaire, La Compagnie des Alpes, le président du directoire a redéfini la ligne éditoriale du deuxième parc de loisirs de l'Hexagone. Les grandes promesses de l'avenir, l'espace et la découverte d'autres planètes seront au centre des attractions à venir d'ici 2018, en mêlant davantage d'interaction avec le public.
A l'heure où un ménage avec deux enfants possède, en moyenne, une dizaine d'écrans à la maison, le parc qui a fondé sa réputation sur les grandes images doit réagir. A travers les Lapins Crétins (en 4D avec un décor mouvant), Virus Attack (immersion dynamique dans le corps humain, réalisée en partenariat avec l'Inserm et la société charentaise Nayade) ou encore Danse avec les robots (revu en 2013), le directeur cherche à insuffler cet effet « Wahou » qu'il affectionne tant.
« J'ai eu les larmes aux yeux quand j'ai vu la scène de décollage de la navette », a commenté, ce matin, l'astronaute Jean-François Clervoy après le visionnage du film Imax 3D « Hubble », du nom d'un satellite que le français est allé réparer lui-même. Le parc a trouvé là son meilleur ambassadeur. Il le faudra pour remonter sa note de satisfaction globale, qui a légèrement baissé en 2013 (7,87 contre 8,06).