Tous les sièges étaient occupés, ce soir, aux Salons de Blossac pour le meeting d’Alain Claeys. En attendant que le candidat aux Municipales ne prenne la parole, les hauts-parleurs entonnaient en boucle « On avance » de la chanteuse Tal. C’est Aurélien Tricot qui a ouvert le bal des discours. L’adjoint aux Sports a égréné les cinquante-deux noms des membres de la liste d’Alain Claeys, sous les applaudissements du public. Les prises de paroles ont été nombreuses et plus ou moins inspirées…
Isabelle Soulard, présidente du comité de soutien, a longuement vanté les mérites de son candidat. « Alain Claeys est un homme de conviction, attaché aux valeurs de la République. Il a mené une politique de concertation et a associé tous les habitants aux grandes et petites décisions du quotidien. Il a transformé notre ville en véritable capitale régionale. Il est l’homme qu’il nous faut à la mairie de Poitiers. » Quelques invités de marque ont également apporté, par vidéo interposé, leur soutien au candidat socialiste… Le garde des Sceaux Christiane Taubira a regretté de ne pas avoir pu se déplacer au meeting pour exprimer son « admiration et son estime » pour Alain Claeys. Quant à Robert Badinter, il a assuré qu'«il ne pouvait y avoir de meilleurs choix pour Poitiers que cet homme-là ». D'autres ont joué la carte de l’humour, comme Georges Stupar… « Merci Aurélien de m’avoir présenté comme un ‘’personnage historique’’ de Poitiers. Du coup, je m’interroge : suis-je un ancien vert ou un vert ancien ? »
La presse égratignée
Les discours policés et pleins de bons sentiments se sont succédé. Ce n’est qu’à 20h que le candidat a pris la parole. « Je suis le maire de tous, je défends les intérêts de tous les Poitevins ! », a-t-il d’abord rappelé. Quelques-uns de ses quarante engagements ont été rapidement détaillées, comme la transition énergétique et la réduction de la fracture numérique. Tout au long de son discours, Alain Claeys a accumulé les tacles contre ses concurrents politiques, mais également contre la presse… « Une salle de 5000 places, ça fait un titre ! La gratuité des transports, ça fait un titre ! Mais mon programme, lui, nécessite quelques lignes. »
En conclusion, Alain Claeys a souhaité pointer du doigt son principal « adversaire » : « C’est l’abstention ! Il ne faut pas déléguer à son voisin son vote. Il y a toujours des réveils douloureux… » Le maire est sorti de l’estrade sous les applaudissements nourris du public… avec la voix puissante de Tal dans les haut-parleurs.
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