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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
L'obligation de revitalisation des bassins d'emplois atteints par une vague de licenciements est inscrite dans le code du travail. Toutes les entreprises de plus de 1 000 salariés supprimant des emplois ont le devoir de financer le développement de nouvelles activités sur le territoire de leur restructuration. A Châtellerault, quatre sociétés (Fenwick, Magneti-Marelli, Isoroy et surtout Valéo) ont versé 1,5 M€ au total dans un "fonds de revitalisation". Cette somme permettra de financer les projets de développement des PME locales.
670 emplois à créer
Sous l'effet d'un accord avec l'Etat, le groupe Vivendi a injecté 3 M€ dans ce même fonds. De quoi élargir son champ d'action au Loudunais et au Futuroscope. En effet, d'après les précédentes expériences menées dans d'autres régions, les 4,5 M€ ainsi réunis devraient engendrer la création de 670 emplois en 3 ans (dont 370 au cours des 18 premiers mois). C'est en tout cas l'objectif affiché. Or, cette ambition était "irréalisable sur le bassin châtelleraudais", de l'aveu même de Stéphan de Ribou, commissaire à la réindustrialisation locale. Voilà pourquoi d'autres zones d'activités en profiteront également.
Dirigeants, manifestez-vous !
Installé ponctuellement à Châtellerault, le cabinet de consultants Géris est chargé de détecter les dossiers à financer. Néanmoins, tous les porteurs de projet ont intérêt à se manifester dès à présent auprès de la préfecture, de la CCI ou de la Drire. Partenaire de l'opération, le Crédit agricole accordera des prêts participatifs de développement (avec différé de remboursement et taux préférentiel) qui permettront aux entreprises d'améliorer leurs fonds propres. Un moyen d'accéder à des crédits classiques plus facilement.
Le comité d'engagement chargé de la redistribution des fonds s'est réuni aujourd'hui pour la première fois. Reste à savoir si Châtellerault ne raflera pas l'essentiel de la mise. Interrogé sur la question, le maire de la ville, Jean-Pierre Abelin, a souligné que "chaque bassin d'activité est différent. Au final, le dirigeant demeure le seul décideur."
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