Hier
L’exploit était tout près
Le PB86 a échoué de peu à se qualifier pour les quarts de finale de la Coupe de France face à la JB Bourg (89-94), à l’issue d’une fin de match débridée.
Les journées des 22, 23 et 24 juin 2010 ont à jamais changé sa vie. 11 heures et 5 minutes de match, pour une défaite offerte à la postérité : l’affrontement dantesque du premier tour de Wimbledon contre John Isner (perdu 4-6, 6-3, 7-6, 6-7, 68-70) a définitivement sa place au panthéon du tennis. Elle a surtout fait entrer le discret Nicolas Mahut dans une nouvelle dimension, celle des joueurs connus et reconnus.
C’est ce joueur-là que le public poitevin aura la chance d’admirer, la semaine prochaine, sur les courts du Stade. Pour son vingt-cinquième anniversaire, l’Open 86 a mis le doigt sur un formidable ambassadeur. Bien que redescendu au 145e rang ITF, suite à son abandon sur blessure, en double, au dernier Open d’Australie, l’ancien 25e mondial (c’était en 2005) a, dans sa panoplie, les armes indispensables à une nouveau triomphe sur les courts rapide du Stade poitevin. Nouveau, oui, car l’Angevin s’y est déjà imposé, il y a dix ans, en 2003.
Quinqueneau pour une redite
Derrière cette somptueuse « wild card », d’autres fiers-à-bras frappent à la porte des candidats à la succession de Josselin Ouanna. On pense notamment aux trois premières têtes de série, le Slovaque Andrej Martin (n°179), le Chinois Di Wu (184e) et le Français Nicolas Devilder, 221e cette semaine, 73e en 2008. On songe également à la deuxième « wild card » de l’organisation, le local Maxime Quinqueneau.
Huitième de finaliste l’an passé, le double champion de France individuel universitaire, champion de France et d’Europe par équipe, aura à cœur d faire honneur à cette énième invitation et de franchir un nouveau palier. Premiers éléments de comparaison le mardi 13, pour le début des rencontres du tableau final.
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