Quatre futurs ingénieurs les mains dans le moteur

Les deux 4L qui ont stationné pendant plusieurs mois sur le parking de l’Ensma sont à eux. Jules, Roman, Maximilien et Arthur les réparent en vue de participer au 4L Trophy… 2026 !

Claire Brugier

Le7.info

Pendant de longs mois, les deux 4L posées au milieu du parking de l’Ensma ont suscité la curiosité des usagers de la Technopole du Futuroscope. Et puis, voilà quelques semaines, elles ont disparu ! Ou plutôt elles ont été déplacées à l’abri des regards -et du vent !-, là où Jules Collonge, Roman Aubertin, Maximilien Roncière et Arthur Parent continuent de les bichonner dès que leur emploi du temps d’élèves ingénieurs le leur permet. « Et en fonction de la météo », précise Roman. Les apprentis mécaniciens ne seront pas sur la ligne de départ du 4L Trophy 2025 le 19 février à Biarritz, mais ils comptent bien faire partie de l’aventure en 2026, 
4 000km à parcourir en France, en Espagne et au Maroc. A vrai dire, pour eux, elle a déjà commencé depuis un an. « L’aventure, c’est de se lancer dans un projet sans tout savoir, avec le rallye en clou du spectacle ! », note Roman, aussitôt approuvé par son co-équipier. « La majeure partie du projet consiste à refaire les 4L, confirme Jules. Ce sont des voitures très simples, un châssis, quatre roues et un moteur. Pour des élèves ingénieurs, c’est intéressant car cela permet de mettre en application nos cours. Et puis j’ai toujours été tenté par le 4L Trophy, le mélange entre mécanique, rallye et humanitaire. » A eux, les 3e année, la « fourgonnette » 
de 1977, à Maximilien et Arthur, leurs cadets de 2e année, le modèle « citadine » de 1980, mis en circulation en 1982.

« On sait que 
le moteur tourne »

Concernant la première, « on sait que le moteur tourne ! », sourit Jules. Sous-entendu : si le moteur tourne, la voiture roule. Les étudiants ont changé les joints, les trains avant, les soufflets de cardans et de direction… « Il nous reste à fixer le radiateur, la batterie, à souder les planchers, les longerons -la maladie des 4L-… » 
La liste des réparations n’est pas moins longue du côté de la berline. « Notre 4L est en meilleure forme… apparente », 
glisse Arthur. Mais entre les joints de culasse, la pompe à eau, les faisceaux électriques ou encore la purge du radiateur et du système de refroidissement, Maximilien et lui ont de quoi s’occuper avant de pouvoir mettre la touche finale à leur 
« bolide » : la peinture de la carrosserie. « Personnellement, avant je savais juste changer une roue, avoue Arthur. Depuis, un an on a appris par mal de trucs. » L’aventure, évidemment, à un coût. Les sponsors sont donc les bienvenus. « Avec le carburant, la nourriture, les pièces de rechange, il faut compter entre 5 000 et 
6 000€ par équipage », évalue Jules, également président de l’association Ensma Trophy. Roman en est le trésorier et Maximilien le secrétaire. Ainsi se renouvèle chaque année ou presque le bureau, au gré des éditions du rallye. 


Contact : trophy.ensma@gmail.com - Instagram : 
@ensma_trophy2026.

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