Dominic James : <br>« Saisir ma chance »

Arrivé hier à Poitiers, le meneur de jeu américain Dominic James (1,80m, 26 ans) pourrait fouler les parquets de Pro A dès vendredi, à Villeurbanne. Entretien express avec l’ancien poste 1 de Reggio Emilia.

Arnault Varanne

Le7.info

Dominic, qu’est-ce qui vous a incité à rejoindre le PB86 ?
« Je n’avais pas de problème particulier en Italie, mais ça ne collait pas d’un point de vue technique. Ici, j’aurai plus d’opportunité pour jouer et m’exprimer. C’était le meilleur choix pour moi, même si la situation est un peu difficile avec de la pression. Je voulais saisir cette chance d’être le meneur de cette équipe. »

Connaissiez-vous le championnat de France ou des joueurs de Pro A avant de signer ?
« Je ne connaissais pas de joueurs ici, mais je pense que c’est un championnat intéressant et excitant, où les meneurs de jeu peuvent s’exprimer. J’attends ça avec impatience ! »

Qu’est-ce que le coach attend de vous sur le parquet ?
« Il attend de moi que je travaille dur tous les jours en essayant de donner mon maximum sur le terrain. Je jouerai mon jeu. »

Quel type de joueur êtes-vous ? Plutôt un meneur gestionnaire ? Scoreur ?…

« Je suis un meneur de jeu agressif, qui essaie de créer des situations pour mes partenaires ou moi-même. Ce n’est pas spécialement important de marquer… Je veux aussi apporter mes qualités défensives. »

Vous avez connu six championnats différents. Le fait de voyager vous plaît ?
« C’est comme ça dans le basket. J’ai cette chance de voyager et de pouvoir découvrir autant de pays. J’en profite à fond. »

CV express
Né à Richmond (Virginie), Dominic James a évolué sous les couleurs de Marquette en NCAA, avant de connaître sa première expérience européenne en Turquie. Champion de Bulgarie en 2010-2011, James s’est ensuite exilé vers la Grèce, avant de finir la saison au Partizan Belgrade (15,4pts, 4pds). Depuis la rentrée, il évoluait en première division italienne à Reggio Emilia. 
 

Condamnés à l’exploit

Après l’incroyable désillusion parisienne (73-75) et la trêve liée à la Leaders cup, le PB86 se replonge dans le quotidien du championnat. Avec un déplacement plus que compliqué sur le parquet de l’Asvel, meilleure formation de l’hexagone à domicile (9 victoires, zéro défaites). « Au risque de me répéter, je pense que nous devons être encore un peu plus rigoureux, prendre davantage soin du ballon », avance Ruddy Nelhomme. Il faut rester dans la lignée des bonnes prestations que nous avons réalisées. » Et ce même si le PB a connu une trêve un peu perturbée. Au changement de meneur, se sont ajoutées les blessures de Pierre-Yves Guillard (cheville) et Pape Badiane (poignet). Leur participation n'est toutefois pas remise en cause. Dans le camp d’en face, l’axe du « mal » s’articule autour du trio Edwin Jackson-Amara Sy-Uche Nsonwu. « Ils ont un fort impact sur l’équipe… », abonde Nelhomme. Sorti en quarts de la Leaders Cup par Gravelines, futur vainqueur, le cinquième de Pro A (11v-8d) aura à cœur de rebondir dans son Astroballe fétiche. À l’aller, on s’en souvient, le PB86 s’était imposé d’une courte tête (78-72).

Pratique
20e journée de Pro A, Asvel Lyon-Villeurbanne (5e, 11v-8d)-Poitiers Basket (15e, 6-13d), vendredi 22 février, 20h à l'Astroballe. Arbitrage de MM. Bissang, Collin et Lubienski. A suivre en direct sur France Bleu Poitou à partir de 19h30. 

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