
Aujourd'hui
Ô temps, suspends ton vol…
L'édito de la semaine est signée Nicolas Boursier.
Etant que chercheur spécialisé dans les dépendances liées à l’alcool, vous avez été missionnée par Valérie Pécresse après des incidents survenus en début d’année universitaire. Lui avez-vous conseillé d’interdire les soirées d’intégration ?
« Il n’est pas question d’interdire les week-ends d’intégration. J’ai identifié les facteurs de risque qui engendrent, chaque année, des accidents au cours de soirées étudiantes. Pour cela, j’ai interrogé des associations étudiantes, alcooliers, parents, médecins, magistrats, responsables de la prévention routière et de comités de lutte contre les abus d’alcool et de drogues. »
La loi Bachelot de 2008 interdisant les « open-bars » n’était-elle pas suffisante ?
« J’ai proposé à la ministre de l’Enseignement supérieur de mettre en place des opérations de « testing » afin de contrôler l’application de cette loi. Les open-bars doivent disparaître. Concrètement, des agents se déguiseront pour s’immerger dans ces soirées et veiller à ce que l’alcool ne coule pas à flot gratuitement. Lorsque la fête se déroule dans une discothèque, ou tout autre lieu tenu par des professionnels, les dérives sont limitées. Le danger apparaît quand les étudiants eux-mêmes gèrent l’alcool. »
Les organisateurs devront-ils également montrer patte blanche ?
« Le bureau des élèves, qui se charge généralement d’organiser les soirées et les week-ends d’intégration, devra déposer son projet à la mairie ou à la préfecture, ainsi qu’à la direction de son établissement supérieur. L’objectif est d’identifier un responsable et de déterminer précisément le lieu de la fête. D’autre part, un guide de gestion de soirée sera remis à chaque président d’université et directeur d’école. »
Plus d'infos dans le prochain numéro de 7 à Poitiers daté du 2 mars.
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