
Aujourd'hui
Ô temps, suspends ton vol…
L'édito de la semaine est signée Nicolas Boursier.
Sur le papier, Nancy fait figure d’épouvantail dans cette Pro A tellement renversante. Quatrièmes ex-aequo avec le leader roannais, les Couguars mènent grand train. Jugez plutôt, ils viennent de gagner neuf de leur dix derniers matchs, toutes compétitions confondues. Seul Cholet a réussi à les ramener à la raison. Un champion de France justement terrassé il y a quinze jours, à Saint-Eloi (68-66). De là à penser que la formation coachée par le débonnaire Jean-Luc Monschau se présente à Poitiers en victime expiatoire, il ne faut pas exagérer. D’autant que les Lorrains voudront sûrement préparer la Semaine des As -ils affronteront l’Asvel en quarts- en faisant le plein de confiance.
«Chaque match a son histoire, balise Ruddy Nelhomme. Nancy a une forte densité physique et beaucoup de joueurs capables de peser sur le jeu comme Darden, Linehan, Akingbala, Grant… On a travaillé cette semaine sur des systèmes défensifs à même de les faire déjouer.» Une nouvelle fois, le PB devra «sortir les cannes» et limiter son adversaire à la portion congrue en attaque s’il veut espérer se maintenir au-dessus de la ligne de flottaison.
«Bonne dynamique»
Les statistiques parlent d’elles-mêmes. Depuis le début de la saison régulière, Costentin and co ne se sont jamais imposés en encaissant plus de soixante-dix points. Ce fut le cas lors du match aller en Lorraine (69-76), comme la semaine passée à Paris-Levallois (79-85). Des chiffres que le technicien balaie d’un revers de la main en invoquant la «bonne dynamique de l’équipe». «Ça finira par payer», se persuade l’entraîneur adjoint des Bleus.
En attendant d’enclencher une première série, le PB se satisfait déjà de récupérer tout son monde. Guillaume Costentin sera opérationnel samedi soir, comme «son» joker Antonio Grant, 35 ans au compteur depuis le 2 février. Sûr que ces deux-là auront quelque chose à fêter à Saint-Eloi !
17e journée de Pro A, PB 86-Sluc Nancy, samedi 5 février, 20h à Saint-Eloi.
Photo Seb Jawo
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