Aujourd'hui
Cholet et sa pléiade de stars débarquent samedi à Saint-Eloi. Le co-leader du championnat et champion de France en titre reste sur un probant succès à Nancy (75-85). Pas de quoi impressionner le staff du PB.
Comme à l’accoutumée, il est resté placide. Comme d’habitude, les «demi-critiques» post-dijonnaises ont (presque) glissé sur lui comme la pluie sur la toiture de Saint-Eloi. Le PB a réalisé un match cahin-caha en coupe, à Dijon (ProB)? « Mais on a gagné (Ndlr : 78-77), un point c’est tout !, coupe Ruddy Nelhomme. Il faut bien voir qu’on a rencontré une équipe hyper motivée, qui jouait chez elle. Et on trouvé les solutions pour remporter ce match. » On referme la parenthèse de la coupe. Place à la quinzième journée du championnat et au choc des extrêmes entre le PB et «CB».
Le technicien poitevin ne tarit évidemment pas d’éloges au sujet de son ancien club, seulement privé de Causeur pour son déplacement dans le Poitou. «Cette équipe est très forte, athlétique et monte en puissance avec des joueurs tels qu’Avladovic, Mejia, Robinson… Ce sera difficile, mais il faut gagner. On n’a pas de questions à se poser. » Lui s’en pose sans doute plus qu’il ne veut bien le dire. A propos du rendement de Rasheed Wright, par exemple. Depuis trois matchs, l’ailier US affiche, en championnat, des stats inquiétantes (4 d’évaluation en moyenne).
«Tout est possible !»
C’est grave Docteur ? «Il y a des hauts et des bas pour tous les joueurs. Ce que je veux, c’est que nous gérions mieux nos temps faibles, que nous soyons plus lucides en attaque comme en défense», esquive l’entraîneur adjoint de l’équipe de France. On n’en saura pas plus. Si ce n’est que face au «grand mouchoir choletais», le PB devra «imposer son rythme». «On est bien physiquement, donc tout est possible !» Signe positif : au Mans, Tommy Gunn (17pts) a prouvé que sa blessure à la cheville était à ranger dans le tiroir des mauvais souvenirs. «Il nous fait du bien, parce qu’il exploite bien les intervalles et percute. C’est un vrai plus sur le plan offensif et son retour à ce niveau une excellente surprise.»
PB86-Cholet Basket, samedi 22 janvier, 20h à Saint-Eloi.
Photo Seb Jawo
Grant prolongera-t-il ?
Officiellement, le contrat d’Antonio Grant prendra fin après le premier match de la phase retour (29 janvier), à Paris. Précieux depuis son arrivée sur les bords du Clain (13,3pts, 4,6 rbds), l’ancien ailier choletais, club dont il a porté les couleurs entre 2005 et 2007, ne se pose pas encore la question de son avenir. «Il y a ici une bonne ambiance, un coach et des joueurs que j’apprécie sans compter les fans, glisse le natif d’Augusta. Si on a besoin de moi et que je suis capable d’apporter à l’équipe, pourquoi pas… Mais je ne décide pas. » A propos de sa réussite aux tirs, Grant la joue modeste. «J’ai eu des opportunités de prendre des shoots et de les marquer. Mais habituellement, je joue plutôt dans un registre défensif. En fait, je m’adapte aux circonstances. » De la même manière qu’il s’adaptera aux décisions de l’état-major du PB le concernant. Restera, restera pas ? Réponse «après le match à Paris», promet Ruddy Nelhomme.
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