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Les irrigants applaudissent le débarquement de Batho
Catégories : Société, Politique Date : mardi 02 juillet 2013Les irrigants de la région Poitou-Charentes, réunis au sein de l’association Aquanide, se félicitent ouvertement du limogeage de Delphine Batho.
Les décisions successives prises par l’ex-ministre de l’Ecologie, notamment la suspension des projets de construction des réserves de substitution, leur sont toujours restées en travers de la gorge. « C’est une bonne chose pour les agriculteurs irrigants du Poitou-Charentes. Madame Batho n’était pas très favorable à l’irrigation en général et à la création de réserves de substitution en particulier. À la suite de son moratoire, tous nos projets ont été bloqués par l’administration, explique Louis-Marie Grollier. Delphine Batho n’était pas en phase avec le terrain. »
Le président d’Aquanide se félicite, en revanche, de la nomination de Philippe Martin. C’est à ce parlementaire expérimenté que le Premier ministre a confié, en novembre dernier, une mission visant à proposer « une nouvelle vision de la gestion quantitative de l’eau en agriculture, pour un meilleur partage ». Le député du Gers avait passé deux jours en Poitou-Charentes, les 25 et 26 avril derniers. Il s’était notamment entretenu avec les professionnels du milieu agricole et avait visité des réserves de substitution.
« Nous avions pu lui expliquer ce que nous mettions en place dans la région. Dans son rapport, il a d’ailleurs repris certaines de nos orientations et s’est montré à l’écoute des professionnels de l’agriculture. Il est important d’avoir des interlocuteurs réceptifs », poursuit Louis-Marie Grollier. Les irrigants du Poitou-Charentes attendent désormais que toutes les mesures contenues dans le fameux rapport de Philippe Martin soient « mises en application très rapidement ». Le nouveau ministre de l’Ecologie estime que « l’irrigation représente un enjeu important en termes de valeur ajoutée et d’emploi ». « Ce sera donc certainement plus facile de créer des réserves, maintenant que le gouvernement y est favorable », conclut Louis-Marie Grollier.
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