La première heure du conseil municipal de ce soir a été très mouvementée. Une nouvelle fois, les membres du collectif de défense de l’ancien théâtre ont souhaité intervenir avant l’ouverture du conseil municipal. Problème : les manifestants ont trouvé porte close…

Florie Doublet

Le7.info

Visiblement mécontents, ils ont tapé sur les vitres et les portes de l’hôtel de Ville. « C’est inadmissible que cette mairie soit fermée », s’est emporté le maire. Finalement, les "défenseurs" de l’ex-théâtre ont pu pénétrer dans la salle des Echevins. Mélusine, slameuse de l’association « Un Astre en moi », devait déclamer un texte, mais Alain Claeys n’a pas souhaité interrompre le conseil municipal.

En signe de protestation, les membres du collectif ont scandé : « Le théâtre n’est pas à vendre, il est à nous ! » L’ambiance, déjà électrique, s’est peu à peu dégradée. Sifflets, insultes, provocations... Aurélien Tricot, adjoint au Sports, a failli perdre son sang froid  : « Nous n’avons aucune leçon de démocratie à recevoir. Nous, les socialistes, sommes fiers de notre travail pour permettre l'accès de la culture à tous. Vous pouvez toujours crier, moi aussi j’ai la voix qui porte ! » Le maire a, tant bien que mal, tenté de calmer le jeu. « Je veux que l'on retrouve une certaine sérénité. Je le dis gentiment, mais fermement : n'insultez pas les membres de ce conseil. » Les manifestants se sont dispersés après près d'une heure de "débats". 

Les comptes approuvés et les missions du Tap redéfinies

> Les comptes administratifs 2012 ont été soumis à l’approbation du conseil municipal. L’encours de la dette du budget principal de la Ville est de 107,7 millions deuros. Cette dette a progressé de 9% en quatre ans. L’épargne brute s’élève à 14,6 millions d’euros (contre 13,9 millions l’année précédente). Maryse Desbourdes a voté contre l’approbation de ces comptes.

Une convention entre le « Tap, scène nationale », l’Etat et les collectivités locales (Ville, Région et Département) vient d’être signée pour une durée de quatre ans. Ce contrat a pour objectif de redéfinir les missions du Tap, à savoir mettre en avant la « singularité musicale », renforcer la « création contemporaine », développer la collaboration avec les autres équipements de la ville…  La municipalité donne une subvention globale de 2,372M€. « Avec moins de moyens, le Tap doit faire plus. C’est un budget contraint qui s’inscrit comme une fatalité », regrette Maryse Desbourdes.

 

 

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