Victime d’un cancer à l’âge de 17 ans, Guy Amalfitano est depuis amputé de la jambe droite. Cela ne l’empêche pas de courir. Vite et longtemps. Sportif accompli (ancien skieur de haut niveau, il a achevé sa carrière aux Jeux Paralympiques d’Albertville en 1992), l’Orthézien aime les défis. Celui qu’il s’était lancé, il y a deux ans, en réalisant un Tour de France de 4000km, risque d’être effacé du Guiness Book. Car pour le Marathon 2 l’Espoir, ce sacré bonhomme s’est fixé un objectif autrement plus élevé : 5500 km à la seule force de sa jambe gauche, de ses bras appuyés sur des béquilles et d’un courage hors normes.
Parti le 16 mars de son berceau béarnais, Guy a prévu de courir 175 jours de rang, à raison de trente-trois kilomètres quotidiens. Hier, il a fait étape au Pôle régional de cancérologie du CHU, après une halte d’une nuit à Gençay et avant un nouveau raid en direction de Vasles, aujourd’hui. Plus que jamais, l’exploit est en marche. Le 6 septembre, il espère rejoindre Orthez en savourant le bonheur d’avoir collecté un maximum de fonds pour la recherche contre le cancer. « Chacun comprendra que cette cause me touche au plus point, explique-t-il. Je suis bien placé pour dire que cette maladie peut frapper tout le monde, à n’importe quel moment. Œuvrer pour la recherche, c’est le moins que je puisse faire. »
Entre la vente de maillots du Marathon 2 L’espoir et de son bouquin « Le Kangourou », et les subventions accordées par les municipalités qui l’accueillent, le coureur de l’extrême espère récolter 300 000€ au total. « Sur mon blog, j’offre également la possibilité aux gens de faire des dons », précise Guy. Le blog en question (guy.amalfitano.over-blog.com) est actualisé régulièrement pendant le périple du Béarnais. En page d’accueil, il écrit : « Courir est un passe-temps fondamentalement absurde ! En trouvant du sens à la course à pied, j'ai trouvé un sens à ma vie : contribuer à faire avancer la recherche contre le cancer. » Aidez-le à aller encore plus loin !
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Aujourd'hui
Patricia Thoré « de la Maraf ». 67 ans. Originaire de Rochefort, arrivée dans la Vienne en 1998. Ancienne militaire de carrière aujourd’hui responsable de la Maison d’accueil et de retraite des animaux de la ferme, à Salle-en-Toulon. Amie des bêtes et femme de conviction.
