Hier
Installé à Poitiers depuis quelques mois, Ekko représentera la Nouvelle-Aquitaine, le 24 juin prochain, aux Inouïs du Printemps de Bourges. Ce sera la toute première scène de son nouveau projet.
De la funk-soul au rap, il y a comme un grand écart. Pierre Sanges a opéré la bascule il y a un peu plus d’un an, peu avant la crise sanitaire, en quittant le groupe où il officiait comme bassiste pour revenir à son « premier coup de cœur » musical. « Le rap, c’est quelque chose d’accessible, que tu peux faire seul, en autodidacte. Plus jeune, quand je voulais me libérer, j’écrivais », raconte celui qui a commencé la musique à l’âge de 3 ans.
Sous le pseudonyme Ekko, le jeune rappeur s’est d’ores et déjà montré productif, en diffusant deux EP coup sur coup. « J’avais beaucoup de textes qui dataient un peu, précise-t-il. En réalité, j’écris assez lentement. » Installé à Poitiers depuis seulement quelques mois, l’Angoumoisin d’origine a des choses à dire. « Je parle de mes expériences de vie, de ce que j’aime… Je pars un peu dans tous les sens, mais il y a toujours une part de moi qui est romancée. »
Son « flow », rapide et technique, lui a valu d’être sélectionné aux Inouïs du Printemps de Bourges, où il jouera le 24 juin prochain. Comme Ndobo-emma l’an passé, Ekko y représentera la région Nouvelle-Aquitaine parmi 32 autres artistes venus de toute la France. Ce sera sa première scène en tant que rappeur, accompagné d’un backeur et d’un DJ. « La scène nous a tous manqué, ça va nous faire bizarre de jouer avec 80 décibels dans la tête ! », confie le jeune homme qui a pu travailler son show dans plusieurs salles ces derniers mois, notamment au Confort moderne. On pourra notamment le découvrir à Poitiers, en juillet, dans le cadre des Jeudis de l'été.
DR - Imagin'ation PhotoÀ lire aussi ...