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Après une quarantaine de concerts depuis 2016, Kube vient de sortir On brûle, sur toutes les plateformes d’écoute en ligne. Ce premier EP du groupe poitevin dévoile un rock énergique, dans la tradition anglo-saxonne mais avec des textes en français.
Ils ont pris leur temps. Un peu plus de quatre ans après leur formation, les Poitevins de Kube ont enfin accouché de leur premier disque. Intitulé On brûle, cet EP de cinq titres est disponible depuis un mois sur les plateformes d’écoute en ligne. « On a toujours repoussé l’échéance, car ça demande du temps et de l’argent », concède François Migaud le chanteur.
Jusqu’alors, le groupe se faisait surtout connaître sur scène, dans les caves et les festivals rock du coin. Composé des guitaristes François Migaud et Thomas Naudin, du bassiste Niels Bergeron et du batteur Laurent Pasquet, Kube propose un rock alternatif, influencé par les formations britanniques du début des années 2000. Mais avec un chant en français. « C’est l’originalité du groupe, explique François Migaud. Cette touche plus « garage » est présente dans nos influences, qui vont de Franz Ferdinand à Arctic Monkeys. Elle ressortait intuitivement de nos compositions et collait bien au son que l’on cherchait en live. »
Un premier clip en ligne
L’enregistrement d’un disque était dans l’air, mais sans date arrêtée. Deux premiers titres avaient été enregistrés en 2019, dans le studio de Caryl Marolleau, puis mixés par Thibault Chaumont. La crise sanitaire a finalement accéléré ce processus. Privé d’une quinzaine de dates en 2020, Kube a lancé une campagne de financement participatif sur la plateforme HelloAsso afin de boucler l’enregistrement de trois nouveaux morceaux et, donc, de l’EP. « Même si ce n’est pas forcément simple de se vendre et de promouvoir un disque dans le contexte actuel, c’était une marche à passer », convient François Migaud.
Un premier clip est aussi en ligne depuis peu sur YouTube. Un second est en préparation, pour les prochaines semaines. Tout ce qu’il faut pour faire vivre ce mini-album, dans l’attente d’un retour des concerts. « Notre ADN, c’est la scène, assure François Migaud. Nos titres sont composés pour faire bouger. Aujourd’hui, on a besoin de repartir en concert pour relancer un financement. On a déjà beaucoup de morceaux en travaux, il faudra que ça mûrisse après l’été. »
DR - Niels BergeronÀ lire aussi ...