Anarchy in the Ukelele

« The Ukelele Orchestra of Great Britain » est prêt à régaler le public poitevin, le dimanche 18 décembre au Tap. Entretien express avec David Suich, l’un des huit musiciens de cet orchestre à l’humour « so british ».

Antoine Decourt

Le7.info

Comment est née l’idée du  « Ukelele Orchestra » ? 
«
 Il existe de nombreuses anecdotes concernant la création de l’orchestre. La véritable histoire remonte à ce jour où Georges a eu l’idée d’offrir un ukelele à Kitty. Cette dernière s’est alors prise de passion pour cet instrument, au point de réunir des amateurs autour d’elle. Ainsi est né le « Ukelele Orchestra of Great Britain », il y a vingt-six ans. »

Quelles ont été les réactions du public à la création de cette formation on ne peut plus singulière?
 
« L’accueil a été très enthousiaste. En même temps, nous avions une confiance sans faille dans ce projet un peu fou. Au fil des années, notre audience a évolué. L’instrument ukulélé s’est lui-même popularisé. Cet essor a servi notre notoriété. » 

Quel le secret de votre longévité ? L’humour ? Le sarcasme ? 
« Les « ukes » sont des instruments joyeux, qui encouragent les personnes à se réunir pour faire la fête. Le  « UOGB » (*) est devenu le symbole de ce type de réunions. De fait, nous avons toujours veillé à reprendre des chansons, tout en y apportant un peu d’humour. »

Comment travaillez-vous à la réécriture de chansons d’inspiration aussi éclectique que le pop, le punk ou le classique ?
« Chaque membre du groupe apporte ses idées de reprise et l’orchestre se les approprie. Lors de nos répétitions, nous mettons toutes ces propositions à l’essai. Certaines sont immédiatement adoptées et d’autres directement mises à la poubelle. Reste une majorité d’entre elles, qui attendent toujours d’être adaptées. »

Quelles sont les chansons que vous préférez jouer ? 
(Il rit). « Nous jouons tellement d’excellents morceaux qu’il serait idiot d’avoir des favoris. A la limite, je vous dirais que ma chanson favorite est celle qui clôture chaque concert. Elle annonce généralement une prochaine virée vers les bars du coin. » 

Le « UOGB » jouera au complet, ce dimanche ? 
« Nous serons tous là... Sauf Hester, qui vient d’avoir un bébé ! » 


(*)abréviation de « Ukelele Orchestra of Great Britain »


 Dimanche 18 décembre à 17h, au Théâtre auditorium de Poitiers.

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