Hier
Ce soir au Tap, dans le cadre du festival « À corps », une vingtaine d’étudiants présenteront « Cribles poitevins ». Le fruit d'une rencontre entre amateurs et professionnels de la danse.
Une poignée d’étudiants de l’université de Poitiers, une chorégraphe de renom en la personne d’Emmanuelle Huynh, un danseur, Yaïr Barelli, et une enseignante, Isabelle Lamothe. Réuni sous la bannière du festival « À corps », tout ce petit monde a travaillé de concert pour créer la pièce « Cribles poitevins ».
Présentée en clôture, ce soir au Tap, cette œuvre incarne l’esprit innovant e la manifestation. La réunion des professionnels de la danse contemporaine et des amateurs dicte en effet les pas du festival depuis dix-sept éditions. « Chaque soirée est menée sur le même rythme : un spectacle de danseurs avertis, suivi de productions d’étudiants ou d’amateurs, décrit Ingrid Gouband, chargée de communication du Tap. Le terme de rencontres est d’autant plus approprié que les artistes invités participent aux divers ateliers chorégraphiques. »
« A corps » a pour habitude d’explorer le champ de ces rencontres. Deux cents étudiants, lycéens et écoliers sont ainsi impliqués dans sa mise en scène.
Une rencontre pleine de promesse
Parmi eux, des étudiants issus de diverses filières ont entamé, en début d’année, une collaboration pour le moins originale. « Nous ne sommes pas nécessairement des danseurs », affirme l’une des étudiantes. Leur goût commun pour la chose artistique les a juste incités à se rassembler pour « s’enrichir culturellement».
Partant d’une création d’Emmanuelle Huynh, la joyeuse troupe a travaillé d’arrache-pied pour créer une toute nouvelle œuvre. La collaboration régulière de Yaïr Barelli a été d’une aidé précieuse dans l’exercice. Une rencontre que le danseur juge plutôt agréable. « C’est un énorme plaisir de travailler avec des amateurs, avance-t-il. Ils apportent un vent de fraîcheur. Ils créent une esthétique beaucoup plus brute et directe (…) Leurs corps ne sont pas formatés. Et cela permet de créer quelque chose de formidablement différent… » Yaïr Barelli est sous le charme. Les spectateurs le seront sûrement aussi.
À lire aussi ...
lundi 23 décembre