Campus Numeria, du virtuel au réel

Le chantier de transformation du pavillon du Futuroscope en Campus Numeria démarre cette semaine. On connaît désormais les parcours de formation qui seront proposés dans un an aux scolaires et aux enseignants.

Romain Mudrak

Le7.info

La première pierre du Campus Numeria sera posée mercredi après-midi. Tout un symbole. Le pavillon du Futuroscope, la célèbre boule, va se transformer en lieu entièrement dédié aux outils numériques pour l’éducation et la formation professionnelle. Propriétaire du bâtiment, le Département va débloquer 1,2M€ rien que pour réaliser les travaux, associé à la SEM Patrimoniale à hauteur de 1,05M€. Globalement, le budget d’équipement et de fonctionnement s’élèvera à 11,7M€ sur cinq ans, largement financé par le plan de relance France 2030.

Le Campus Numeria a vocation à « accompagner la jeunesse dans la maîtrise des enjeux et des usages du numérique », 
souligne sa directrice Marie Bregeon. Le credo : donner les moyens aux collégiens et lycéens de devenir des 
« citoyens numériques responsables ». C’est d’ailleurs l’objet d’un parcours qui sera proposé dès l’ouverture, à l’automne 2025. On sait aussi désormais qu’un espace sera consacré aux mécanismes de la cognition humaine et artificielle, et un autre à la programmation robotique.

Jumeaux numériques

La réalité virtuelle aura une grande place dans ce nouvel espace de travail. Lui-même installé au 4e étage du LP2I, le lycée pilote de la Technopole du Futuroscope, le Campus des métiers et des qualifications numérique pour la formation professionnelle 4.0 fournira des environnements immersifs d’apprentissage. Aussi appelés jumeaux numériques, ces outils permettent de simuler des gestes techniques dans tout un tas de domaines, de la maintenance industrielle à l’aide à la personne. Par ailleurs, Régis Bichard et son équipe d’ingénieurs pédagogiques planchent actuellement sur un parcours de découverte des métiers en réalité virtuelle destiné surtout aux collégiens. 


Par son emplacement, ce lieu emblématique va chercher à toucher une partie des 
deux millions de visiteurs du parc dans sa partie grand public. En vitesse de croisière, il devrait accueillir plus spécifiquement 10 000 élèves en classes transplantées et 2 000 enseignants pour des formations longues.

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