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Du Jerry Lee Lewis, du Chet Baker, du jazz New-Orleans, du boogie woogie, des percussions, des accordéons, des voix aussi… Le festival Saint-Benoît Swing revient du 22 au 30 septembre et, comme tous les ans, il varie les plaisirs du jazz.
Sur l’affiche de l’édition 2023 de Saint-Benoît Swing, des flammes sortent du demi-queue sur lequel s’échine avec l’énergie de l’espoir un pianiste. « Parce qu’on veut mettre le feu à la Hune ! », plaisante Alain Verneau. Puis plus sérieusement : « C’est un hommage à Jerry Lee Lewis. » Le festival de jazz, volontairement éclectique et accessible, comprend en effet cette année un tribute à la légende américaine, entre autres rendez-vous musicaux de qualité. « Le programme est très diversifié, avec des concerts qui se suivent et ne se ressemblent pas », assure le président de Bel Air Jazz, l’association organisatrice.
En rang deux par deux, comme d’habitude ! La formule en effet reste inchangée, avec deux rendez-vous musicaux par soirée, les 28, 29 et 30 septembre, sur trois jours donc. Enfin, pas exactement… Dès ce vendredi, Laurent Sureau égrènera les premières notes de la nouvelle édition. Le musicien poitevin, auteur-compositeur, multi-instrumentiste mondialement reconnu pour sa maîtrise du handpan, sera sur la scène de La Hune pour un concert imaginé comme une session live avec lui-même, autour de son premier disque solo, Unlimited.
Ambiances
La programmation se poursuivra jeudi 28 septembre avec Open The Door Quintet et la clarinette d’Aurélie Tropez pour un voyage à travers les standards New-Orleans, les choros brésiliens, le blues, la musique caribéenne… En seconde partie, place au blues du Mississipi avec le Roots Combo d’Arnaud Fradin. Le leader de Malted Milk (soul/funk) n’hésite pas à revenir aux sources du blues, accompagné par un harmonica, une contrebasse et des percussions. Le lendemain, le jazz se fait accordéons, avec un duo improbable et inédit entre Marc Berthoumieux et Vincent Peirani, suivi du tribute à Jerry Lee Lewis cité plus haut et incarné par Ulf Sandstrom, le leader d’un des plus importants groupes suédois de boogie-woogie.
La dernière soirée sera tout aussi (d)étonnante avec en première partie l’octet créé par le Poitevin Arnaud Meunier, We want Chet, et son répertoire qui fait la part belle au trompettiste Chet Baker, mais pas seulement. La dernière à proposer sa voix et sa présence charismatique sur la scène de La Hune sera l’Irlandaise Kaz Hawkins, qui prête par ailleurs sa silhouette à la plaquette du festival.
Saint-Benoît Swing, du 22 au 30 septembre, à La Hune, à Saint-Benoît, avec dès vendredi à 20h30 Laurent Sureau, Unlimited. Programme complet sur stbenoitswing.fr.
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lundi 23 décembre