Leur appel lancé le 20 mai dernier à l’occasion du G7 a été entendu. Ce mardi après-midi, Damien et Sibylle Véron, et leur avocate Me Corinne Herrmann, ont été reçus à l’Elysée par le conseiller Asie du Président de la République, Walid Fouque. Ils étaient accompagnés du député Sacha Houlié, à l’origine de ce rendez-vous. « Nous savons que l’Elysée suit le dossier depuis le début, a expliqué Damien Véron à l’issue de l’entrevue. L’objectif aujourd’hui était vraiment d’analyser les points de blocage qui font que, bien que le canal diplomatique soit ouvert, il n’y a pas d’enquête criminelle et que la coopération ne passe pas les frontières de la préfecture (ndlr, de Tochigi.) » Par ailleurs, « il nous a été confirmé que la juge d’instruction qui se rendra sur place aura un véritable soutien de l’Elysée ». Lequel s’interroge sur la mise en place d’un « magistrat de liaison au Japon, comme cela existe dans d’autres pays ». Presque cinq ans après la disparition de Tiphaine Véron, à Nikko au Japon, ses proches espèrent beaucoup de la prise en charge du dossier par le Pôle cold cases de Nanterre. Parallèlement, l’association Unis pour Tiphaine aspire à devenir une association d’intérêt général pouvant venir en aide à toutes les familles françaises de disparus à l’étranger.